• Le Dieu était dans la Lune


    Le Dieu était dans la Lune - H. ThiellementAuteur : Hervé Thiellement


    Edition : Rivière Blanche

    196 pages


    Quatrième de couverture :

     

    Dieu existe et elle est mégalomane. Elle n’a pas mauvais fond mais un peu d’adoration ne saurait nuire à son statut, alors elle entreprend d’asservir la galaxie à petites touches de destruction massive. C’est un peu long au début car elle est loin de tout, comme cette Terre d’où sont partis les Adventistes du Dernier Recours pour fonder la Nouvelle Alliance de l’Est Mortifère et qui feront d’excellents fidèles pour accomplir son Grand-Œuvre. Mais Labette veille et LE DIEU ETAIT DANS LA LUNE...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour l’histoire :

     

    Gontran Rieu est un charmant voyou, vivant de petits larcins et il faut le dire pas toujours en bon terme avec la Chance. Capitaine de son raffiot stellaire, il se lance dans des affaires plus ou moins louches. Les conséquences sont immédiates et l’obligent règulièrement à mettre le plus de parsecs entre lui et les planètes «visitées».

     

    Mais voilà, il se retrouve en panne dans l'espace!  Condamner à dériver indéfiniment dans l’espace ? Non, car c’est un jour particulier durant lequel sa vie bacule. En effet, il croise une anibulle sur sa route! Cette créature intelligente peut voyager plus vite que la lumière tout en accueillant en son sein, astronef et équipage.  Et cette annibule a soif d’aventures et de frissons. Tous deux s’associent pour le meilleur et ...

     

    Leur première aventure met nos  deux amateurs aux prises avec la mafia locale de la planète. Le but de cette  entreprise : obtenir des informations du lidibineux patron d'un bar de la cité principale. Evidemment, le plan initial tombe à l’eau et Gontran doit la vie sauve grâce à l’intervention divine d’un troisème larron : Lursu...

     

     

    Critique :

     

    Voici un space opera sympathique qui ne prétend pas se prendre au sérieux.  Si initialement, les premières pages font penser à une série B, cette première impression se dilue vite dans un véritable plaisir de lecture.

     

    L’ambiance un poil kitsh, le ton enjoué du bouquin ainsi que l’exotisme des créatures et des aventures sont dans la ligne droite de l’âge d’or de la SF : le lecteur retrouve avec joie le fameux «sense of wonder» de cette époque. Sans vouloir faire de comparaison inadaptée, ce roman me fait penser à quelques aventures de Flandry,  l’agent de l’Empire Terrien de Poul Anderson.

     

    Dans ces pages, pas de hard-science, ni de longues phases d’exposition ou de théorie scientifique ou technique, pas de chichi, pas de prise de tête métaphysique, ni de scénario inbitable. Non, un bon «space-opéra de papa».

     

     Cependant,  il ne faut pas pour autant en conclure le contraire. 

     

    Les trouvailles côtés faunes montrent l’originalité et la créativité de l’auteur, et elles sont également sont bien décrites. J’adore d’ailleurs le nom évocateur et humoristique de ces créatures diverses et variées : anibule, camgeek, babelfish, ect... Le lecteur fait également la connaissance  de nombreuses héroïnes, des extraterrestres, des batailles spatiales, et surtout beaucoup d’humour!

     

    Le livre n’en est pas pour autant creux. A l’autre bout de l’espace, une entité étrange implantée dans un astéroîde s’éveille à la vie... à la conscience. Une conscience qui induit la curiosité, et de fil en aiguille la connaissance.... Un savoir tel que l’entite Gaude ( en référence à «God» = Dieu en anglais) se pense omniscient et omnipotent. Bref, Gaude souffre dune forme d’autisme, gonflée par son sentiment d’importance, et aveuglé par sa puissance. Et comme l’a écrit ce cher Montesquieu «le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absoluement». 

     

    Un seul reproche : le plaisir s’achève trop vite.


    Le Dieu était dans la Lune est bien plus qu'un simple space-op : une invitation au voyage et un démenti à l'idée que la reflexion ne se fait qu'à travers des récits "sérieux".


    Et aussi :

    Crtitique de Scifi-Universe

    Les bouquins de fantasio

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  • La Planète des Singes (1968)

    est inspiré du roman éponyme de Pierre Boulle, publié en 1963.

    La Planète des Singes - film 1968

    Réalisateur: Franklin J. Schaffner

    Résumé :
    Parti en 1972, l'engin spatial américain Icare, avec à son bord quatre membres d'équipage, traverse une brèche de l'espace-temps à la vitesse de la lumière. Au terme d'un voyage de 18 mois, le vaisseau s'écrase en 3978 sur une mystérieuse planète, au cœur d'une région désertique. Les trois survivants du crash, le capitaine George Taylor, ainsi que les lieutenants John Landon et Thomas Dodge errent dans le désert.
    Après plusieurs jours de solitudes, ils découvrent que ce monde est peuplé d'hommes primitifs dominés par une race de singes très évolués. Bientôt, Dodge est abattu par les singes, Landon capturé, de même que Taylor, de surcroît blessé à la gorge. Deux scientifiques, Zira et Cornélius, s'intéressent de près à Taylor...

    Acteurs : Charlton Heston, Roddy Mcdowall, Kim Hunter

    Critique :

    Adapté du roman de Pierre Boulle, ce film reste l'un des chefs d'oeuvre du cinéma de science-fiction. Aujourd’hui encore, soit près de 50 ans après sa sortie, les tentatives de ré-adaptation, de remake ne parviennent pas en altérer la saveur, ni à l’égaler, encore moins à le surpasser.  Les messages que cette oeuvre véhicule - éternel message d’actualité (malheureusement) - sont classiques : l’humanité et sa diversité, la science et la religion, la gouvernance, l’esclavage, la dominance...

    Néanmoins, pour autant, ce classicisme, ne lasse pas, bien au contraire.  En effet, le film est servi par un scénario proche de la perfection,  une mise en scène maîtrisée, sobre et bien rythmée( bref moderne). L’interprétation est magistrale.

    Et que dire de la musique et de l’image qui souviennent le film pour en faire ce monument incontournable. Oui, finalement tous les aspects d’un film sont en symbiose et permettent de délivrer cette partition sans faille.

    L'esprit et les thèmes de l'oeuvre originale sont bien conservés, et le scénario s’en éloigne que légèrement jusqu’au fameux final. Un choc, une émotion pure et profonde, un bouleversement inattendu pour ma part. Je l’ai vu pour la première fois, il y a une vingtaine d’année et je ne crois pas qu’une seule oeuvre cinématographique ait pu rivaliser sur ce point là.

    Une fin d’anthologie.


    Le Blue-ray :

    Le transfert pour le blu-ray est très bien réussi avec un effet légèrement granuleux qui lui donne une authenticité agréable. Les nombreux bonus sont passionnants.

    La Planète des singes engendra de nombreuses suites et films dérivés. Tout d'abord Le Secret de la Planète des Singes (1970). Puis, Les Évadés de la Planète des Singes (1971), dont les héros principaux sont Kim Hunter et Roddy McDowall. Contrairement aux deux précédents volets, l'action se déroule dans le présent.
    Suivent ensuite La Conquête de la Planète des Singes (1972), qui révèle comment les singes ont pris le pouvoir, puis La Bataille de la Planète des Singes (1973), épisode qui voit les humains et les singes vivre en paix.

    En 1974, une série télévisée fut créée, nommée également La Planète des Singes ; elle est complètement indépendante de la série de cinq films. Faute de succès, elle s'arrêta au bout d'une saison de 14 épisodes.

    En 2001, Tim Burton réalisa un reboot, nommé encore une fois La Planète des Singes, qui donne une autre explication à l'apparition des singes. Charlton Heston et Linda Harrison sont les seuls acteurs du 1er film à apparaître dans ce remake.

    En 2011 sort La Planète des Singes : Les Origines.

    Les principales différences avec le roman :

    Le roman débute par Jinn et Phylis qui découvrent lors d’un voyage interplanétaire un manuscrit écrit par le journaliste Ulysse Mérou. Dans le film, c'est le capitaine Taylor, en compagnie de deux astronomes, qui est parti à la conquête de l’espace à bord d’un vaisseau spatial, qui atterrit sur une planète inconnue. Or, dans le roman, le personnage central est Ulysse, et non l’astronaute Georges Taylor du film. Certains personnages importants du roman ont été supprimés : par exemple, le personnage de Hector, le chimpanzé qui a accompagné l’équipage lors de son expédition, les expériences répétées sur les hommes et plus particulièrement sur Ulysse. Et dans le film Zira devient la psychanalyste du comportement animal.

    Dans le roman, les hommes primitifs sont nus, les singes sont techniquement plus avancés : ils ont des automobiles, des téléviseurs, des avions. (différences liées au budget restreint pour le film)

    La fin diverge. Mais chuttttttt! C’est à découvrir par soi-même.   

    Et aussi....

    Critique de Gatac

    Cinema Krinien


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  • 
Trajet Direct en 97 Heures 20 Minutes 


    Auteur du livre : Jules Verne

    

De la Terre à la Lune - Jules VerneDate de publication :    
1865, sous forme de feuilleton.





    Edition présentée :


    Editeur : Martelle - 01 Novembre 2009 -

    180 pages

    Dessinateur : Norédine Allam
    Coloriste : Studio 2HB   
 

          

     

     

    Eléments biographiques :

    
Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes. Il est mort le 24 mars 1905 à Amiens.  C’ est un célèbre écrivain français, dont la majeure partie de l'œuvre est consacrée aux  romans d'aventures et de science-fiction. Les plus connus sont :  De la Terre à la Lune, Le Tour du Monde en 80 Jours, L’Ile Mystérieuse, 20 000 Lieux sous les Mers et ont fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques ou télévisuelles. De nombreux trophées récompensant des aventures sportives, des réalisations TV ou littéraires portent son nom.

 

    Résumé : 


    A la fin de la Guerre de Sécession, le Gun Club de Baltimore et son Président, Barbicane, veulent envoyer un boulet de canon sur la Lune - Une ambition grandiose et à peine imaginable. Pour ce faire,  ils organisent une collecte de fonds mondiale. Après avoir récolté l’argent nécessaire, le projet voit le jour sous la forme d'un immense canon qu’ils l’installent en Floride en raison de différentes contraintes.
    C’est alors que Michel Ardan propose de fabriquer un projectile creux dans lequel pourrait se loger plusieurs personnes pour aller sur la lune.  Nicholl, adversaire et rival de Barbicane, s’y oppose fermement, jusqu’à ce qu’il obtienne la garantie de participer à ce voyage. 
    Le jour J arrive, mais après une grande excitation, c’est la consternation qui attend les spectateurs : impossible de suivre la trajectoire du boulet creux, les nuages sont trop épais. La joie est finalement au rendez-vous quand ils aperçoivent le boulet en orbite autour de la Lune.


    

Portrait de personnages :

     Impey Barbicane, président du Gun Club.
    « Impey Barbicane était un homme de quarante ans, calme, froid, austère, d’un esprit éminemment sérieux et concentré ; exact comme un chronomètre, d’un tempérament à toute épreuve, d’un caractère inébranlable. »


    Michel Ardan.
    « C’était un homme de quarante-deux ans, grand, mais un peu voûté déjà [..] Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente [..] la physionomie de ce personnage les signes indiscutables de la combativité, c’est-à-dire du courage dans le danger et de la tendance à briser les obstacles ; ceux de la bienveillance et ceux de la merveillosité, instinct qui porte certains tempéraments à se passionner pour les choses surhumaines. »


    Capitaine Nicholl.
    Il est l'ennemi et l’adversaire de Barbicane , du moins au tout début du roman. Il devient son compagnon de voyage vers la lune.


    
Critique :
    
Les personnages de Jules Verne sont toujours aussi bien décrits. L’intrigue nous plonge dans un récit passionnant avec une dualité entre deux hommes forts en caractères et en conviction. La Quête scientifique est grandiose pour l’époque, et chatouille avec bonheur l’imagination du lecteur, comme celle des spectateurs qui se passionnent pour une telle aventure.

    L’intérêt de ce roman d’anticipation (pour l’époque), pour faire court, est double. D’une part, Jules Verne a apporté une contribution majeure au voyage sur/vers la Lune - un thème/fantasme récurrent de la littérature mondiale ( on peut  associer De la Terre à la Lune (1865) à  Autour de la Lune (1870)). En effet,  il fait preuve d’un grand soin dans son traitements des données et d’un réalisme nouveau pour l’époque.  D’autre part, Jules Vernes nous offre une oeuvre de vulgarisation scientifique, en abordant, par exemple,  des  notions de balistique.

    Jules Verne a révolutionné ce genre littéraire. C’est également un génial anticipateur, il a décrit parfois dans ses moindres détails, la conquête spatiale de la fin du XXe siècle.
    Niveau de lecture : Débutant - Tout Age

    Bonne initiation à des principes fondamentaux de la physique (même s'il existe des erreurs) !!!   

    Et aussi....

    Naufragés Volontaires

    Scifi Universe


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  • Federer a la main verte

     

    Roger Federer l'a donc fait !!! Il égale les 7 titres de Sampras sur le gazon de Wimbledon, et à ce titre détrône même Pistol Pete sur la surface reine. En effet, le palmarès de Fed s'enrichit non seulement d'une couronne, mais également d'une finale à Halle. Ce faisant, il obtient 12 ATP titres sur gazon ( série en cours) associés à 3 finales ( 7 wimbledon et une finale perdue en 2008 - 5 titres à halle et 2 finales perdues en 2010 et 2012).

     

    Roger Federer a la main verte!!!

    Le match a été incroyable, Murray a vraiment sorti un grand tennis, et a fait preuve de détermination... Mais, ce jour -là, le Maître était trop fort. Le jeu de près de 20 minutes à 3-2 dans le 3° set, est un moment d'antologie... Epoustouflant !!! Un grand match pour un grand champion.


     

    Roger Federer a la main verte!!!


     And there is a #1 right around the corner…

     

    Roger Federer a la main verte!!!

     La planète tennis est Suisse !



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  • Série télévisée américaine de Science-Fiction (et de réflexion).
    Remake de 2003

     

    
Résumé :
    Les 12 Colonies de Kobol constituent une civilisation  humaine répartie sur 12 planètes dont chacune porte un nom dérivé des signes du zodiaque ( Caprica, Tauron, Geménon, ...). Cette civilisation a atteint un niveau technologique avancé puisqu'elle maîtrise le voyage spatial et i.a.. Elle conserve cependant des aspects assez conservateurs aussi bien dans ses modes de vie que dans cette technologie Elle reste marquée par de très fortes traditions.


    A son actif, cette civilisation a su créer des robots dotés de l'intelligence artificielle «cylons» afin de faciliter la vie sur les différentes planètes. Et comme souvent dans ce cas de figure,  les robots se sont rebellés contre leurs créateurs afin de se libérer de cet asservissement. Suite à une longue guerre, les belligérants ont signé un armistice, mais pas de traité de paix. Les cylons quittèrent les colonies et depuis 40 ans, le silence radio règne.

    Battlestar-Galactica-003

    Soudain, une attaque surprise dévaste les 12 planètes, manquant de rayer de l’univers la race humaine. Seuls quelques 50 000 humains  réussissent a échapper à l’anéantissement total de leur civilisation.

    L’espoir de survie est très mince : leurs ressources sont limitées, ils n’ont aucun allié, aucun point de chute, aucune direction à suivre et surtout, les cylons les talonnent. Leur seule chance de survie réside dans un vieux vaisseau de guerre nommé  Battlestar Galactica.

    Ainsi, les humains doivent-ils faire face à la menace cylon (intérieure et extérieure), mais également combattre ses propres démons.

    En effet dès le début, un bras de fer entre le chef militaire de la Flotte, le commander Adama, et la Présidente des 12 Colonies, Laura Roslin s’engage.


    Portrait des personnages :
    Commander/ Amiral William Adama est le commandant du Battlestar Galactica et le chef militaire de la Flotte. C’est un homme stoïque et privé avec le coeur sur la main. Très pudique, il doit faire face à une série de drames privés : son benjamin, Zack, est décédé lors d'un vol opérationnel; il a divorcé de son épouse décédée lors de l’attaque des colonies. De fait, il est brouillé avec son fils ainé qui le déteste. Prompt au pardon et bienveillant, il dirige son vaisseau d’une main ferme et compréhensive qui lui vaut la loyauté et l’admiration de tous ses subalternes (ou presque).

    Les relations qu’il entretient avec la présidente Laura Roslin sont des plus ambiguës - une ambiguité maintenue tout au long de la série. D’une part il admire sa fermeté et sa capacité à prendre des décisions difficiles, de l’autre il demeure un homme avec des préjugés et éprouve des difficultés à lui faire confiance. Ses sentiments vont s’attendrir au fil des difficultés. (La mise en scène souligne régulièrement l'ambiguïté de leurs rapports.)

    Son amitié avec le colonel Tigh est centrale à la série.


    Ces deux types de rapports  permettent également de souligner  les difficultés face à la solitude du pouvoir, le poids des responsabilités et l’usure conséquente au stress et au combat.

     

    battlestar galactica s2 2
    Laura Roslin est la secrétaire d'état à l'éducation lors de la destruction des 12 Colonies. Seule survivante du gouvernement, elle devient Présidente par intérim. Et se trouve immédiatement confrontée à l'opposition militaire qui renâcle à lui reconnaître un semblant d’autorité.  Son caractère bien trempé, lui permet de d'obtenir la reconnaissance de sa  légitimité  et de jouir des responsabilités qu’elle revendique.
    Atteinte d’un cancer du sein, elle cadre parfaitement a une ancienne prophétie qui prédit qu'un chef mourant conduira le peuple vers la mythique planète Terre et elle s’érige comme le chef spirituel de la Flotte ce qui engendre un surcroît de tension avec son chef militaire.

    Kara Trace- Starbuck

    Kara Thrace est téméraire et rebelle, elle a du mal à supporter l'autorité, surtout celle du colonel Tigh qu’elle ne respecte pas second du Galactica (un poivrot et un sale bâtard selon elle). C'est également le meilleur pilote de Viper de toute la flotte coloniale - Starbuck est son indicatif de pilote. Elle est également une jeune femme sensible et immature qui cache de profondes blessures derrière un comportement roublard et provocant.
    battlestar galactica poster
    Lee Adama - Apollo

    Lee « Apollo » Adama est le fils du Commander Adama. Les rapports entre eux sont au mieux houleux, au pire ils tendent vers l'affrontement physique. Il tient son père responsable de la mort de son frère et ne manque pas une occasion pour le lui reprocher. Très vite, il souffre de faire face à différentes comparaison (son pére, son frère et Kara, meilleur pilote), et de vivre dans l’ombre de son père. Cherchant à se faire son nom tout au long de la série, il prend vite partie dans le conflit larvé entre Adama et la Présdente. Cette volonté, le conduit à faire parfois de mauvais choix, et souvent à raviver les frictions dans leurs relation.

    Edition :
    Série complète - 22 Blue-Ray  :
    - "Battlestar Galactica - Saison 1"
    - "Battlestar Galactica - Saison 2"
    - "Battlestar Galactica - Saison 3"
    - "Battlestar Galactica - Saison 4"
    - "Battlestar Galactica - Razor"
    - "Battlestar Galactica - The Plan"
    1 livret avec listes des épisodes, lexique des termes de la série et réponses du quiz de la saison 4

    Bonus :
        Commentaires audio
        Scènes coupées
        Reportages
        Making of
        Bonus U-Control
        Quiz
        Podcasts
        Vidéoblogs
        Bandes originales
        Versions longues d'épisodes
        ...

     

    

Critique :


    
La révolte des robots est un thème fort et cher à la SF.
    Le pilote est très bien mené. Après quelques scènes d’exposition nous sombrons rapidement dans un univers, une atmosphère post-apocalyptique.
    La mise en scène est classique, le scénario plutôt efficace avec une seconde partie bien rythmée et prenante.

    Les personnages n'évitent pas toujours le "stéréotypage", mais globalement sont réussis. Les acteurs sont très bons et crédibles dans cette ambiance fin du monde.
    La sensation d'oppression est très bien souligné par la photographie, et la musique.

    Mais attention pour ce qui s'attendent à des batailles spatiales épiques, à des effets spéciaux du tonnerre... Ce n'est pas du space-opéra comparable à Star Wars.

    Le pilote est une bonne entrée en matière mais ne fait pas preuve d’une grande originalité.

    7/10

    La saison 1

    Ce "remake" choisit une voie différente de la série originale basée sur les batailles spatiales. Elle pose les bases d'une série plus aboutie, plus noire et son regard se pose essentiellement sur l’humanité.

    Elle se démarque complètement de son ainée et choisit un positionnement original pour une série destinée au grand public. L'accent est mis sur l'affrontement silencieux entre un guerrier aguerri, chef militaire charismatique et l’«inexpérimentée» nouvelle présidente des 12 Colonies, ainsi que sur l’attitude des survivants face à l’adversité. D'une ambiance volontairement sombre, pessimiste, l'espoir réside dans la jeune génération.

    Attention, c'est noir, un brin cynique et assez psychologique.

    L'interprétation est remarquable que ce soit les acteurs principaux (surtout en deuxième période de la saison) ou les secondaires. Les scénarii sont pour la plupart de très bonne facture (mention spéciale au premier épisode 33', et au deux derniers) et frise parfois l'excellence. La mise en scène est tout à fait honorable.
    Elle est filmée à l'épaule dans le style du reporter de terrain, et donne parfois une image chaotique...

    8,5/10

     

    2010 5 battlestar galactica

     

    La saison 2

    La série gravit un échelon dans cette seconde saison. Et les thèmes précédemment abordés sont plus affinés, plus recherchés et plus étendus : lutte pour le pouvoir, démocratie, la contraception, le racisme, ect...  Si on veut aller au-delà d'un premier degré particulièrement poignant, intense et captivant. Les personnages sont complexes et humains, Ils sont fouillées, plein de défauts, et les coups du destin qu’ils subissent laissent leurs marques. Bref, beaucoup de relief et de profondeurs.

    Les acteurs principaux sont tout à fait remarquables (Edward James Olmos et Mary McDonnel) et arrivent à véhiculer avec de simples regards et de simples gestes tout un panel d'émotions. Ils sont superbement encadrés par les acteurs secondaires talentueux (Saul Tigh) avec un petit bémol pour Starbuck, parfois un peu trop sur-jouée. 

    Les scénarii sont généralement très bons (2*06, 2*07, 2*18, 2*19) et même excellents (2*10, 2*11, 2*12 et 2*20), malgré un épisode particulièrement raté (Marché noir). La lumière, la musique participent activement à l'ambiance de la série.

    9/10

    Les Saison 3 et 4

     

    Ces saisons ne fait pas dans la dentelle, la série est encore plus angoissante et sombre que les 2 premières. Elle se démarque généralement de ce qui existe (à ma connaissance) en abordant des sujets douloureux, tabous, délicats, et pose des questions sans parti pris; que ce soit sur le génocide, la collaboration, les kamikazes, la justice, la vengeance, ect... A nous d'y réfléchir...

    Certains épisodes sont d'une qualité remarquable (les 3*01 à  3*05 et 4*07, 4*10) parfois très intense ( 4*11, 4*12, 4*13) et peu d'entres eux ne souffrent de médiocrité.

    Le jeu des acteurs est impeccable, la mise en scène généralement- si ce n'est originale- est efficace et les scénarii solides voire excellent pour certains (3*04, 3*05, 3*09, 3*11, 4*10). La musique et l'image servent la série à merveille et renforcent ce côté sombre, inéluctable.

    8/10

     

    battlestar-galactica-theories

     

    Beaucoup de bonus, de commentaires, d'interviews. Belle qualité d'image et de son. Bref, une très belle collection.

     

    Une dernière chose : CE N EST PAS STAR WARS, et oui, les vaisseaux dans l’espace ne font pas de bruit!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

    
Slogan : Un incontournable.




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  • Star Trek, La Colère de Khan

    de Vonda McIntyre

    Vonda McIntyre est un des scénaristes de la série originelle de Star Trek.

     

    Star Trek, La Colère de Khan

    Résumé :

     L'amiral Kirk, se trouve en situation d'urgence. le laboratoire spatial de Regulus annonce une terrible nouvelle: Khan s'est emparé du Reliant, un croiseur de la Fédération, et a pris possession du Projet Genesis - lequel peut changer la face du monde, en faire un paradis ou un enfer.

    Or, Khan, c'est le génie du mal, jadis puni et exilé par Kirk, il a juré de se venger. Entre L'Enterprise et Le Reliant s'engage une course mortelle. Gagné de vitesse, Kirk fonce vers un nuage opaque de gaz et de poussière. Les deux vaisseaux vont se battre en aveugle...

    Mon Avis :

         Il s'agit du roman tiré du film. A ce titre, il en  reprend l'intrigue et les événements qui s'y déroulent. Dans l'hypothèse peu probable ou le lecteur n'a pas vu le film, l'intrigue se révèle interessante et bien menée. L'équipage de l'Entreprise est confronté à plusieurs crises concommittantes qui ajoutent un surcroît de tension et d'enjeux à leur situation. Et, nul n'en avait besoin!

    Pour les autres, l'auteur parvient toutefois à donner davantage d'émotion dans sa retranscription, et rend la lecture intéressante. C'est essentiellement sur le plan relationnel et émotionnel qu'il exploite sa compétence littéraire. C'est avec un certain plaisir que les trekkies retrouvent les personnages de Kirk, Spock et le charismatqiue Khan.  C'est un plutôt réussit (toute proportion gardée).


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  • Star Trek

    De Gene Roddenberry

     

    Star Trek de Gene Roddenberry


    Résumé :

    Immense, luminescent, un nuage vert, l'Intrus, fonce vers la terre. En quelques secondes il a anéanti une escadre Klingon qui s'opposait à lui. Sa dimension sept fois la distance de la Terre au Soleil. Seul le croiseur l'Enterprise peut l'intercepter. Seul l'amiral Kirk peut assumer cette mission où, moins que la force brutale, compteront le caractère du chef et son expérience. Départ risqué. Le vaisseau a subi une totale mutation technologique qu'aucun vol n'a encore testée. Lors d'une hyperpropulsion on frôle la désintégration. Soudain, dans son immensité terrifiante, l'Intrus surgit sur les écrans de l'Enterprise Et il commence à émettre des messages... des messages mentaux.

     

    Mon avis :

    Ce n'est pas exactement une simple retranscription du film , puisqu'il y a des scènes complémentaires, qui donne davantage de liant à l'histoire globale, mais guère plus de profondeur. L'absence"d'effets visuels" n'est pas un problème, car les descriptions du phénomène sont assez précises. L'entité rencontrée gigantesque et lumineuse, m'a fait penser à une nouvelle que j'ai lu récemment, ou plutôt l'inverse : Lîle de Peter Watts. Mais le contenu et la portée sont totalement différents...

     Sur le fond, Gene roddenberry nous propose de nous interroger sur la notion de conscience. L'utilisation de la machine qui accède à l'état de conscience est un thème très utilisé ( voire usé) en SF. Dans de telles conditions, l'originalité est difficile d'accès et dans ce "roman" elle est quasi-inexistante. Reste un bon divertissement qui nous plonge dans l'univers de Star Trek - sans le kitch qui fait le charme de la série.

     Pour les inconditionnels.   


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  • Star Trek a été une expérience fantastique, qui marqué mon adolescence, imprégné mon imaginaire et finalement a commencé à façonner mes goûts (Star Trek et....Albato). J'y voue toujours un attachement certain et me plonge parfois dans les romans dérivés de la série avec une nostalgie certaine. J'ai vu cette série télévisé quand elle passait sur TF1 au milieu des années 80 (85/86 si ma mémoire est bonne). J'avais une dizainne d'années et j'aimais (déjà) la science-fiction, c'est à la même époque que mon désir d'étoiles s'est affirmé.

          J'ai donc lu quelques opus, tombant souvent sur des tomes relativement moyens, quelques fois sur des franchement mauvais, et parfois sur certaines réussites. Certains noms d'auteurs ont évéiller ma curiosité - Haldeman entre autres. Aussi, certaines "critiques" relatives à Star Trek trouveront leur place dans ces pages.

     

    "Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles civilisations..."


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  • Je suis une légende

     

    I am Legend de Richard Matheson

     

    Né en 1926, Richard Matheson a débuté une carrière de journaliste avant de se tourner vers l'écriture. Il a acquis sa renommée dans le monde de la science-fiction grâce à deux romans devenus des classiques du genre : Je suis une légende et L'homme qui rétrécit, tous deux adaptés au cinéma.

     

    Je Suis Une Légende - Matheson

     

     

    Résumé :

     

    Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Des Vampires !

     

    Chaque nuit, ces vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde de visages familiers : ses anciens voisins et même sa propre femme. 

     

    Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon avis

     

    Ce roman est loin d'être une simple histoire de vampires.  Certes, le thème du vampirisme est présent, mais exploité de manière bien différente des herzats de Bit-Lit actuels et souvent purement commerciaux. Matheson donne un fondement scientifique (bactériologique) à ce fléau et n’explique pas l’existence des vampires «fantastiquement». Différent également de son illustre aîné «Dracula» de Bram Stoker, quant à sa finalité. Dans "Je suis une Légende" l’enjeu ne se cantonne pas à procurer des frissons ou de conter une histoire qui sera une référence du genre. Non, Matheson nous invite à une réflexion sur la différence, sur la définition et les contours de la norme ou de la normalité. Il nous brosse également le magnifique portrait d’un homme confronté à la solitude la plus absolue.

     

    Un roman qui dépeint des sentiments de frustration et d’angoisses, et qui nous offre aussi quelques moments moment d’espoir (la présence du chien). L émotion est omniprésente, parfois très poignante.

     

    Matheson c’est aussi une belle maîtrise qui donne de la profondeur à son roman sans le moindre artifice ou sophistication. Une plume en fait assez sèche et simple qui reflète parfaitement l’ambiance unique de ce roman. Un exercice difficile en soi quand on pense à son efficacité et le lot d’émotion qu’il éveille.

     

    Bref, c’est un classique très prenant qui fut l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins fidèles.



    Informations concernant l'oeuvre :


    Je suis une légende nommé livre de vampire du siécle


    "Je suis une légende vient d'être nommé roman de vampires du siècle par la Horror Writers Association. Devant un jury notamment composé du spécialiste ès vampire Leslie S. Klinger, le livre de Richard Matheson, publié en 1954, est sorti vainqueur. Je suis une légende, a remporté la compétition face à d'autres poids lourds comme Anne Rice ou Stephen King. Aucune trace de Twilight, la saga de Stephenie Meyer écoulée à plus de 100 millions d'exemplaires... "


    La suite de l'article.



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