• Edition :

    Tome 1

    • Broché: 616 pages
    • Editeur : Orbit -  17 mars 2010 

    Tome 2

    • Broché: 726 pages
    • Editeur : Orbit  - 13 octobre 2010

    Tome 3

    • Broché: 600 pages
    • Editeur : Orbit - 20 avril 2011
    Résumé :

    Kell - un rebelle charismatique et vif d'esprit - décide de monter un gros coup avec sa bande de voleurs, un coup à peine imaginable, son commanditaire : le chef de la rébellion skaa (le peuple opprimé de l'Empire Ultime). Pour accomplir cette mission, son plan est simple. Son objectif premier consiste à semer la zizanie dans la structure politico-économique de la capitale, et par conséquent dans le reste de l'Empire qui dépend étroitement du pouvoir centralisateur. Ensuite, le but est d'obtenir des renseignements en infiltrant diverses strates administratives et politiques grâce à un de ses comparses qui passe aisément pour un noble.  Et enfin, il projette de voler un trésor éminemment précieux, base du pouvoir du  Seigneur Maître :  l'atium, un métal précieux et rare....
    A cette fin, il fait la rencontre de Vin, une jeune femme très particulière, dotée de pouvoirs similaires aux siens, les Fils-des-Brumes. Une forme de magie qui leur permettent d'interagir avec les métaux.
     
    Mon avis :
    J'ai décidé de commenter la trilogie dans son ensemble car elle forme un tout cohérent en soit et qui s'apprécie d'autant plus dans cette unité. Isolément, chaque tome est fort agéable. Rassemblés, ils forment une oeuvre intense et cohérente.
     
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    Tome 1
    Cette trilogie touche à plusieurs univers : la fantasy, les "films de voleurs", les films "asiatiques, ect... Bref, c'est un savant mélange d'ingrédients qui nous offre une saveur particulière dès l'entrée en matière.
    Malgré une approche très classique dans le monde de la fantasy puisque le but de nos héros consiste à lutter contre le tyran et à le faire chuter de son trône, l'univers de l'Empire diffère de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent.  Ses contrées sont soumises à un climat capricieux, l'Empire est touchés pas des des pluies de cendre très mystérieuse qui donnent une touche légèrement lugubre et particulière au romans. Le tyran et sa cohue de religieux se sont acharnés à erradiquer d'anciennes légendes et religions, par ailleurs, ils luttent contre un ennemi particulièrement obscur : l'insondable.... Original, ce tome l'est aussi par la mise en oeuvre de ses magies des métaux(mais je n'en dirai pas plus sur le sujet). D'emblée, nous avons un monde riche, structuré et réfléchi.
    La trame elle-même réserve des surprises, les combats sont bien décris et rendraient vert de jalousie les meilleurs ninjas du monde, le plan pour le vol est astucieux, le rythme est enlevé et cette première partie s'achève sur une fin qui ne déçoit pas. Et, car cela mérite d'être dit, le traduction est très bonne.

    Cependant, tout n'est pas parfait. En effet, exceptions faites des deux personnages principaux, les autres manquent de profondeurs, de relief et sont à la limite du caricatural. Il y a  également quelques longueurs (surtout au début) et un ou deux points de la trame qui nuisent à l'ensemble qui apparaissent comme des ficelles à la limite grossière (les épisodes avec Straff Venture et Yeden).

    Certes l'histoire est bien ficelée, et nous réserve quelques surprises, mais peut être au détriment de la psychologie des personnages. Cependant, ce n'est pas rédhibitoire, et le roman se lit avec facilité, envie et plaisir.
    Bonus :
    "Commentaire du livre" par Sanderson, façon commentaire audio du réalisateur.
     
     
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    Tome 2
    L'histoire reprend une année après la chute du Seigneur Maître. Le roi Venture apprend le dur métier de dirigeant et doit composer avec plusieurs factions, et surtout de nombreuses sources d'inquiétude. Son propre père veut son trône, un puissant ennemi également, des amis se sont associés à des créatures et menacent des villes alentours... et Vin ne semble pas sur le point de se rapprocher ou de partager sa vie durablement. Heureusement, il peut compter  sur des amis et conseillers fidèles, bien qu'un peut trop portés à exprimer certaines critiques tout haut.

    Sandeson nous livre un deuxième tome de haute volée, ce monde est toujours aussi surprenant et original. Il maîtrise tout au long son récit et nous fait vivre une aventure exotique et très prenante. Même après la disparition du tyran, les enjeux restent très importants, et le danger peut être davantage omniprésent. Du coup, l'intérêt du lecteur en est largement renouvelé! La magie imaginée conserve toute sa particularité, et même plus... l'auteur parvient encore à nous surprendre par sa créativité et l'originalité de cette aptitude basée sur la maîtrise des métaux.
    Les personnages sont toujours aussi attachants et captivant et il est à noter qu'ils ont gagné en épaisseur, aucun des protagonnistes ne me semble carricatural dans ce tome.

    Les reproches fait au premier tome persistent, quelques longueurs et répétitions. J'emmetrais quelques réserves aussi sur l'héroine Vin, qui fait preuve de maturité et de jsutesse généralment, mais parfois, elle me semble un poil trop naîve ou inconséquente. Il y a aussi, une sensation évidente de tome intermédiaire, pas au point d'en être gênante.
    Bonus :
    "Commentaire du livre" par Sanderson, façon commentaire audio du réalisateur.
     
     
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    Tome 3
    Denier tome de la fabuleuse trilogie. Les événements se précipitent, les catastrophes s'enchaînent et, rien ne semble pouvoir s'opposer à l'échec de Vin et  de Elend Venture. D'autant plus que des "phénomènes" mystérieuses et impalpables semblent se jouer de l'équipe en place. Ces ou cette chose(s), très subtile et efficace, gagne(nt) irrémédiablement du terrain et éteint peu à peu tout espoir. En dévoiler davantage, gâcherait une histoire qui se conclue avec panache.

    Les acteurs ont mûrit et cela fait un bien immense à l'histoire (Vin est "parfaite" dans ce tome), les défauts initiaux se sont largement gommés pour nous offrir une équipe cohérente et soudée. Toutes les créatures sont partie prenante du déroulement de l'histoire, avec son lot de surprises...
    L'écriture est efficace, la magie unique, un monde riche, mais c'est la créativité et l'intelligence de l'auteur qui fait la force de ce récit. J'avais beaucoup d'attente après deux premiers tomes très bien construit, et je suis loin d'être déçue. Une belle fin, émouvante et inattendue (quoique...).
    Un pur régal.
    Bonus :
    "Commentaire du livre" par Sanderson, façon commentaire audio du réalisateur.
     

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  • Ma PAL

     

    Ma PAL

     

    A l'image de bien des lecteurs, je possède une PAL (Pile A Lire - de bouquins). Loin de représenter un quelconque retard, une lassitude ou une mise de côté, la PAL a un rôle important dans la vie du lecteur assidu. Elle joue un rôle de régulateur. Ainsi, lui laisse-t-elle un certain libre arbitre dans le choix de ses prochaines lectures. De plus, l'éventualité est très réduite de se trouver dépourvu de cette saine activité en plein dimanche ou jour férié (ou en pleine nuit). Rien de tel que l'obligation de lire le dernier bouquin en sa possession offert à tout hasard la veille pour couper l'envie de "découvrir" un livre.

    La PAL me rassure, me réconforte. Bref, elle m'est indispensable. Parfois, je lis le dernier bouquin que je viens d'acquérir; parfois c'est plutôt sur un livre présent dans cette pile que tombe mon choix. Souvent les livres font un détour par la pile avant que je m'y plonge dedans - pour quelques semaines, voire quelques mois. Cela  dépend essentiellement de ce que j'ai envie de lire sur le moment.

    Mais, la situation n'est pas aussi simple que : une PAL + 1 lecture. Non, ce serait trop simple et en même temps trop contraignant. Il y a en fait 3 catégories : les livres en cours (de lecture) - la PAL et les livres "intermédiaires".

    Présentement, il y a 5 bouquins dans mes lectures en cours, 26 dans la PAL et 3 intermédiaires.

    Envie de découvrir ce qui s'y trouve ?

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  • Ce mois-ci, je vous propose un thème consacré à la Fantasy populaire.


    La Fantasy populaire est aisément identifiable par ses couvertures (généralement un/une héros/ne vêtu d’une ample robe sombre, le visage baigné dans l’ombre d’une capuche) et par son format. Fantasy rime avec Trilogie. Souvent. Les oeuvres de fantasy sont - ou se doivent d'être - déclinées en 3 tomes, à tel point que cette politique éditoriale en devient un signe distinctif. Généralement lorsque l'on me demande "As-tu lu la trilogie .... ?", imanquablement, il s'agit de fantasy. Quelle surprise!


    Certes, il y a de notoires exceptions, avec de longs cycles tel «Le Trône de Fer» de Martin ou «L'assassin Royal» de Hobb. Mais, il faut également remarquer que nos chers éditeurs français aiment particulièrement ce format, ils sont parvenus à nous saussissonner non seulement les tomes originaux des cycles pré-cités en 3 morceaux, mais également le légendaire "Seigneur des Anneaux" de Tolkien!


    Le format d’édition est loin d'être le seul code de la «fantasy» disponible ces dernières années dans les rayons des librairies - bien que le tendance à la Bit-Lit soit plus importante ces temps-ci. Je remarquerais que les caractèristiques suivantes sont également applicables à ce genre" nouveau" si l'on veut...


    Outre le découpage savament étudié, après tout cela fait chic "trilogie", ces romans de fantasy partagent une structure similaire. Il s'agit de suivre les trépidantes aventures d'un héros ou une héroine solitaire, de préférence de basse extraction, qui a connu une enfance diffiicle. Mais, il est vrai qu’il est extrément difficile de créer des personnages qui possèdent la force d’évocation de Dilvish le Damné (Zelazny).  Après une phase initiatique (1° tome) - où le héros/héroine doit faire face à une nouvelle forme d'adversité - les forces antagonistes s'opposent et l'issue est rarement favorable aux gentils (2° tome). Finalement  (3° tome), le héros parvient à vaincre l'empire du mal grâce à ses facultés hors du commun, ou à l'issue d'une quête de rédemption. Sans oublier un soupçon plus ou moins corsé de magie dont le vecteur importe peu.


    La plupart des histoires qui nous sont contées ont vite épuisées la substantifique moelle de leur histoire en trois tomes, faire plus long est problématique, faire plus court est peu rentable. Ainsi, bien souvent, les histoires s'étirent assez artificiellement. La saveur du contenu va dépendre essentiellement de la plume de l'auteur et de sa virtusosité (si!si!) à mélanger les ingrédients déjà connus afin de satisfaire son lectorat. Un public qui est assez exigent... en matière de codes. En effet, le succès de la fantasy est également sa prison, et son vraissemblable déclin. Les critères enumérés plus haut sont incontournables, et laissent que peu de champ libre à l'auteur - il suffit de lire les commentaires enthousiastes et leur contraire sur les oeuvres de fantasy pour vérifier cet état de fait... C'est dommage, de n'offrir que des hsitoires interchangeables. A quelques exceptions - là encore!


    Après ce constat certes assez sévère, il ne faut pas pour autant écarter les oeuvres de ce genre d’un revers dédaigneux ou condescendant. Populaire ne rime pas avec médiocre (ou pire). Certes, il existe des cycles insipides et sans intérêt qui ont trouvé un public en recherche d’évasion, des maisons d’édition qui ont cherché à surfer sur la vague de ce genre. Mais, avec des ventes déclinantes, l’effort entrepris sur la qualité des ouvrages proposés est relativement sensible. Les schémas actantiels sont bien souvent la base de ces récits, mais les univers proposés mutent, des imbrications et des préoccupations plus contemporaines apparaissent, les personnages sont plus ambigus, des rapports moins manichéens... Bref, la fantasy populaire semble atteindre une forme de maturité.


    Assez de palabres, voici une liste non exhaustive d’oeuvres de fantasy populaire incluant du bon, voire du très don et du moins bon, voire du médiocre :

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  • Elantris



    de SANDERSON Brandon

     Edition :


     Tome 1 : Edition Orbit - 2009, traduit par PP Durastani, 328p.

    Tome 2 : Edition Orbit - 2009, traduit par PP Durastani & A Maillard, 281p.

    Date de publication :    
Publié en Avril 2005. Etats-Unis.

     
Résumé : 


    Elantris n'est pas un roman de fantasy classique, il conte les «aventures» d’un prince sans omettre les enjeux religieux, politiques et sociaux du royaume. C'est donc un monde plus complexe et loin de la dichotomie habituelle du genre. Et c'est un changement plus que bien venu! Tout  ne se résume pas à la quête solitaire du héros.
    Un autre atout de ce roman est une forme de magie peu courante : l'AonDor. Les personnes bénies par ce don - ou les dieux- ont des capacités spéciales et variées (télékinésie, don de guérison,...); pour cela, il leur suffit de former un idéogramme de manière parfaite. Celle-ci a disparue subitement, plongeant la ville, autrefois céleste, d'Elantris dans la saleté, la misère et l'affliction. Et ceux qui étaient touchés auparavant par la grâce de l'AonDor, le Shaod - se transformant ainsi en quasi divinité quelque soit leur âge ou leur position sociale - se retrouvent désormais maudits et enfermé dans Elantris, la ville des pestiférés.
    Nul n’en connaît la raison.

    Un jour le Prince héritier Raoden se réveille lui-même atteint par le mal. Fait lourd de conséquences, car l'alliance avec un royaume voisin est du coup mise en péril, les laissant à la merci d'un puissant voisin à la religion phagocytaire et avec des visées hégémoniques.
 

    Le prince RaodenSarène sa veuve et  Hrathen sont les trois personnages principaux d'Elantris.
    Le prince Raoden est confronté à un sort inique et semble condamné à sombrer dans la folie et le désespoir. La crasse, le chaos, la bestialité et la brutalité règnent dans ce qui a fut autrefois une ville céleste. Cependant, Raoden est un prince, déterminé, et après une brève désorientation, il décide de prendre en charge le sort et le destin des malheureux. La tâche ne sera pas aisée car la folie le guette aussi, et la cité est dépourvue de toute organisation (ou de volonté) et nul n’a réussit à percer le mystère de l’Aondor. Le prince se révèle peu à peu à travers sa volonté, son empathie  et se découvre des qualités de médiateur, d’organisateur et leader.

    Sarène est la fille du souverain du royaume voisin. L’union des deux jeunes gens sert à sceller un pacte d’assistance entre les deux nations. Intelligente et intuitive, elle a très peu connu son mari, et reste perplexe à l’annonce de son déces. Les non-dits, et le poids du tabou qui  tombe sur sa disparition la pousse à éclaircir les mystères dont elle est entourée, dont la fameuse cité Elantris...

     A Kaë - la ville au pied d’Elantris- Hrathen, un Gyorn (haut-prélat) venu convertir le peuple à la «vraie foi», sur l'ordre du Wyrm, le dirigeant d’un royaume voisin qui cherche à «unir» tous les peuples sous sa bannière et surtout  à sa religion de leur plein gré...ou de force.  Hrathen, très ambitieux et intelligent avant tout, est prêt à tout pour accomplir sa mission... Ces trois personnages nous délivrent  trois points de vue de cette histoire.

    Le roman est très agréable à lire. La traduction est bonne et fluide.
    Nous n’avons pas la trame hyper classique de renverser le méchant tyran, ou la quête dangereuse, difficile, délicate, désirable d’un artefact rare et puissant.

    Non, le monde est un peu plus élaboré, il s’agit dune part d’élucider un mystère et d’autre part de trouver un moyen d'empêcher une conversion de masse ou l’imminence d’une annexion par une puissance voisine. 
    La trame est bien ficelé, l’intrigue captivante, et les personnages sont tous attachants.
    La magie de ce mon de sans être d’une remarquable originalité, puisqu’il s’agit d’être en harmonie avec la nature physique et la nature intrinsèque de la chose, est un concept déjà vu ( Ursula Le Guin, pour n’en citer qu’une); mais cela reste extrêmement rafraîchissant.


    Tout n'est pas parfait cependant.

    Le roman a quelques longueurs (habituelle finalement chez Sanderson) et répétitions.  Les personnages manquent une peu d'originalité ( la jolie princesse, l'homme sage, les prêtes combattants), et quelques ficelles sont un peu trop visibles (Hrathen dans Elantris).

    Je déplore aussi que l’édition française, fidèle à son (horrible) habitude nous ait scindé en deux ce roman d'un seul tenant!!!!


    Un roman vivant, une fantasy moderne et réfléchie, une histoire prenante et un tout ne manquant pas d’originalité.


    http://www.brandonsanderson.com/
    http://www.brandonsanderson.com/portal/Elantris
    Pour les scènes coupées!!!!!!


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  • BSG, Blood & Chrome, épisode 2

    L'épisode 2 est en ligne, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

    Episode 2

    Résumé de l'épisode 1.

    La guerre fait rage dans les 12 Colonies. Les cylons rendent coup sur coup, et le conflit peut basculer d'un côté comme de l'autre. William Adama, est un jeune pilote de Viper ( petit vaisseau de chasse). Particulièrement doué, il vient d'être affecté à l'escadron de chasse du Galactica, un vaisseau spatial de guerre.

    Dès son arrivée à bord, il doit faire face à une désillusion de taille. Lui qui rêvait de d'abattre du cylon et de se faire un nom (et surtout un prénom), est relégué comme pilote de Raptor- un petit convoyeur. Son co-pilote, Cokers,  qui achève son service dans 47 jours, n'est pas très emballé à l'idée du partenariat avec ce jeune fou audacieux. Il le lui fait savoir.

    Le deuxième épisode propose au spectateur de suivre la première mission du duo Adama/Coker.

    Le premier épisode n'échappe pas aux clichés de la jeune recrue talentueuse et qui en fait des tonnes. Le jeune Adama est donc pour l'instant assez stéréotypé. Mais, le potentiel ouvert par la franchise nous permet d'espérer autre chose, d'autant plus que le développement des personnages est quasiment impossible dans les 11 minutes imparties à ce premier opus.  Les prémices sont posés.

    Les effets spéciaux ont l'air à la hauteur. L'image conserve son caché assez sombre qui souligne des temps difficles et le sérieux du propos.

    J'ai particulièrement aimé la musique qui conbine avec bonheur l'ancien thème et celui de la série BSG 2003.

    Pour l'instant le tout est alléchant, j'attends de voir la suite.

     

     


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  • BSG : Blood and Chrome

     

    Une excellente nouvelle pour les frakkers. Battlestar Galactica est de retour sur nos écrans... nos petits écrans PC! En effet, la chaîne web Machinima (Universal Cable Diffusion) diffuse à compter de ce soir (9/11/2012), les premiers web épisodes de la nouvelle série BSG.

    BSG : Blood and Chrome

    Cette fois-ci, les spectateurs vont vivre un retour en arrière d'une quarantaine d'année, et suivre les événements de la première guerre contre les cylons. Ces robots conçus dans le but de servir les humains sur les différentes planètes des 12 Colonies, ont largement évolué. L'intelligence artificielle s'est en effet dotée d'une conscience de soi. Ils se sont alors rebellés pour mettre fin à cet asservissement, et supplanter l'espèce "régnante", l'homme.

     

    Il s'agit plus exactement de suivre les premiere pas du jeune William Adama (Luke Pasqualino). Bill est affecté sur le Galactica, mais dès son arrivée à bord il se trouve confronté à l'inimité de son co-pilote et du chef des opérations aériennes.

    BSG : Blood and Chrome

     

    Au programme, les producteurs nous promettent de l'action, du suspens, de l'émotion et les thèmes chers à la franchise (l'humanité, l'amitié, la conscience,...). La série est filmée en studio avec la technologie CGI - un set virtuel, comme pour la série Sanctuary : les acteurs jouent devant d'immenses panneaux verts et les décors 3D sont implantés en post-prod.

    Voici le premier épisode :

    Episode 1

    Les Web épisodes seront d'une durée de 7 à 12 minutes et vont être diffusés jusqu'à décembre 2012. Ensuite, la chaîne Syfy a programmé un téléfilm de deux heures dont la date reste à déterminer avant la sortie d'un Blue-Ray avec une version longue le 19 février 2013.

    BSG : Blood and Chrome

     


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  • Dracula, L'Immortel

     

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    Auteur : Drake Stoke

    Oui, oui, c'est bien Stoker, le même patronyme que Bram Stoker; et oui, ils patagent un lien familial. Le petit neveu s'est "inspiré" des notes de son aïeul pour écrire la suite de Dracula.

      Résumé :

    Londres, 1912

    Grâce à l’aide d’un mystérieux bienfaiteur, le Dr Seward -un des tueur de Dracula -  part à la chasse aux vampires dans toute l’Europe. De son côté, Quincey, le fils des fameux Jonathan et Mina Harker, s’investit au théâtre dans la production de Dracula, une pièce inspirée du roman et qui contient des informations inquiétantes. Inévitablement, Quincey découvre des similitudes troublantes entre l’histoire de la pièce et celle de ses parents.

    Et un jour, Jonathan Harker est retrouvé mort, empalé sur les grilles de Piccadilly Circus... 

    Mon avis :

      C'est sensé être la suite officielle de Dracula. Drake Stoker a suivi les "indications" de son grand oncle. C'est ce que nous dit le laïus officiel.

    Immanquablement, la comparaison entre ce roman et celui écrit par son illustre aïeul est obligatoire. Et malheureusement, elle n'est pas à l'avantage de "Dracula, l'immortel". Malgré un "savant" mélange d'action, de sexe, de sordide, d'action, de morsures, de sexe, d'action, de sexe -encore -et compagnie, la mayonnaise ne prend pas. L'ambition commerciale filtre à travers la prose, et le désir de surfer sur la vague (irrésistible) du Bit-Lit bien trop omniprésente dans cet ouvrage. En soi, ce n'est pas rédhibitoire et on trouve des romans qui s'en sortent plutôt honorablement. Hormis pour cet ouvrage; et malgré les "notes" du grand oncle, ce Dracula ne présente aucune originalité.

    Certes, L'Immortel se veut être une suite et une libre interprétation de son fameux prédécesseur, mais, il y a une grande différence entre une libre interprétation en forme d'hommage d'une oeuvre précédente et un pillage organisé - quitte à écrire dans la direction totalement opposée de l'œuvre originale, il aurait fallu le faire avec brio...

    Je passe sur le côté romanesque.... Mais Van Hesling en vampire est la goutte d'eau de trop, j'ai peu goûté le bouquin en regrettant l'achat de celui-ci.

    OU, éventuellement, Il ne faut absolument pas connaître Dracula, l'original (ni en film, ni en livre, ni en BD, ni en rien), alors là, peut-être fait-il un autre effet. Et encore...


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  • Bankgreen


     

    Auteur du livre : Di Rollo Thierry 



    

Edition :
 Le Belial.  370 pages. Préface de Pierre Pelot
    Date de publication :10 février 2011.


    Résumé :
    Bankgreen est une planète particulière rythmée par des cycles différents dont l’Eveil et le Sommeil. Durant cette dernière phase, elle est recouverte d’une couche de nève d’une blancheur «immaculée» et baignée de clartés tout en nuances de mauve. Mordred, le protagoniste principal mystérieux et tout de métal vêtu, en est un des derniers varaniers. Monté sur un immense varan, Rod, il participe à la guerre de l’Orman qui doit décider de la maitrise de l’exploitation de mines.
    A l’issue du conflit, il devient le représentant de son espèce. Cet être froid et implacable, côtoyant la Mort comme une proche amie, ne peut rester impassible devant cette solitude. La quête de la signification de son immortalité devient pressante et vitale. La rencontre avec le jeune Niobo, un Shore, va changer le destin des deux «entités».


    
Critique :


    Le style de Di rollo est bien présent quelque soit le genre dans lequel il choisit de nous livrer sa prose. L’écriture est envoûtante, la plume très poétique. L’auteur décrit une Bankgreen d’une beauté étrange et fascinante, toute une atmosphère ouatée blanche et mauve (sauf la nuit), mais rude et dangereuse. En fait Bankgreen qui pourrait être considérée  comme le personnage principal de l’oeuvre, semble à la fois fragile et délicate,  mais également traître et implacable.


    Le roman est parsemé de quelques «vignettes» - sur les entités, sur la veuve d’un guerrier, etc..- qui associées au style de l’auteur forment une série de haikus des plus relevés.


    La litanie «Sur Bankgreen tout à une raison» renforce la poésie du texte en le rythmant régulièrement. Elle sert également à  justifier l’exploitation des peuples (les mineurs, les rats éborgnés, etc..)  par des dirigeants de ce monde-là, et parfois, elle est utilisé jusqu’à l’absurde.


    Néanmoins, le thème principal, récurent dans l’oeuvre de Di Rollo est la mort. Nous l’abordons en compagnie de Mordred. Le varanier parcourt Bankgreen à la recherche d’un sens à son immortalité - suite à la disparition de tous ces compagnons varaniers. Une position d’autant plus paradoxale que Mordred voit la mort «partout» : il connait les circonstances de la mort de chacun des êtres qu’il croise... A l’unisson de ce dernier, le lecteur fait sienne cette quête.


    Cependant, à la différence des autres romans de Thierry Di Rollo que j’ai lu, l’univers de Bankgreen n’est pas dénué d’espoir, certes fragile, mais bien réel.


    Bankgreen est  un roman de Fantasy d’une profondeur rarement atteinte.  Il est écrit avec beaucoup de poésie, et l’auteur nous livre une oeuvre d’une grande beauté. On pourrait éventuellement reprocher que cette association entre un récit poétique et un univers fascinant mette quelque peu l’intrigue au second plan, mais cela serait vraiment chipoter !...

    En Bref : Un très bon roman, incontournable pour les amateurs de belle plumes et d’originalité !



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  • Titre : Frères lointains

     

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    Recueil de 8 nouvelles dont 4 inédites.


    Quatrième de couverture :


     « Nous venons en amis, projeta-t-il mentalement. Nous venons...
         – Vous n’auriez pas dû venir, dit l’autre par la pensée.
         – Nous ne vous ferons aucun mal, poursuivit Decker par le même biais. Nous venons en amis. Nous ne...
         – Vous ne repartirez jamais.
         – Soyons bons amis. Nous apportons des cadeaux. Nous vous aiderons. Nous...
         – Vous n’auriez pas dû venir, réitéra l’humanoïde. Mais puisque vous êtes là, vous ne repartirez jamais. »
         Ne le contredis pas, songea l’homme.
         « Entendu, projeta-t-il. Nous allons rester. Rester et être de bons amis. Rester et vous instruire. (...)
         – Vous ne repartirez jamais. »
         Le bonhomme allumette était certain de ce qu’il disait ; il parlait sérieusement. Sans dramatiser, ni se vanter, ni bluffer non plus. (...)
         Le chef de l’expédition dissimula un sourire.
         « Vous allez mourir ici », lui communiqua l’indigène"

    Extrait de la nouvelle : Tête de Pont

    Auteur : Clifford D. Simak
    Né en 1904 dans une ferme dans le Wisconsin, Clifford D. Simak fut cultivateur puis journaliste, avant de devenir l'un des écrivains de science-fiction américain les plus traduits au monde. De son expérience agricole, il a gardé un profond amour pour la nature.
    Il est mort en 1988, laissant derrière lui près d'une trentaine de romans — dont «Demain les chiens» — et plus de cent nouvelles ; une œuvre considérable empreinte de sensibilité et de nostalgie sans équivalent.

    Edition :
    Le Belial - 352 pages - juin 2011


    Traduction de Pierre-Paul DURASTANTI
    Illustration de Philippe GADY


    Ma Chronique :

    Ce recueil de nouvelles, le deuxième publié par les éditions du Bélial est un excellent moyen de découvrir l’oeuvre de Simak.

    Le thème principal s’attache aux rapports (et non rencontres) avec  les extraterrestres. Loins d’êtres agressifis, ce sont surtout des êtres pacifiques et intelligents, voire plus sages que l’humanité. Forcément, en comparaison la vision de l’être humain de Simak repose plutôt le style  un «cow-boy», plus prompt aux actes qu'à la réflexion.

    Le Frère

    Un universitaire vient interroger un vieil homme au sujet de son frère jumeau.
    Confronté à un dilemme, tiraillé entre son devoir et ses désirs, ce dernier a assouvit ses rêves à travers l’existence de son frère et ses voyages dans l’espace. Entre les jumeaux, s’était établit une forme de communication des plus uniques.

    Une nouvelle sympathique au style fluide.

    La Planète aux reflets

    Une équipe d’exploration  jette les bases de la colonisation d’une planète. Ils sont binômés avec des indigènes qu’ils nomment, «les reflets». Ces derniers ne communiquent pas. Ils les imitent, touchent et démontent à peu près tout. Ils sont d’une insatiable curiosité, cependant ils semblent inoffensifs. L’équipe d'humains s’en accommode tant bien que mal, jusqu’au jour ou l’un d’entre eux s’en prend au cuisinier.

    Ce n’est sans doute pas la meilleure nouvelle du recueil, mais je l’ai beaucoup appréciée. Simak distille savament  une aura de mystère autour des reflets, tout en les rendant tour à tour patauds et sympathiques. La chute de l’histoire aussi inattendue qu’ironique trouve un échos très contemporain.
    L’écriture de Simak, toujours aussi limpide (la traduction y est de qualité) amène beaucoup de fraîcheur à l’ensemble.

    Monde sans fin

    Une entreprise vend du sommeil avec option : avec ou sans rêve. Le protagoniste principal travaille sous les ordres d’un homme qui meurt dès le début de l’histoire. Immédiatement promu, il découvre les fins de l’entreprise : les clients ne sont que des cobayes.

    Une excellente nouvelle qui mêle thriller et SF avec  un soupçon de Total Recall.

    Tête de Pont

    Le lecteur plonge de nouveau dans le mythe de la colonisation spatiale. Le chef d’une unité se targue TOUT prévoir lors des missions d’exploration : les containtes matérielles, les potentiels dangers, les éventuelles complications bio-chimiques, ect..Il faut dire qu’ils y mettent les moyens  et prennent toutes les précautions. Leur objectif présent consiste à établir de solide tête de pont pour les équipes de colonisation future. Lors de cette mission, un des membres de l’unité, un bleu, s’interroge sur les risques encourus. Le commandant, très confiant en ses méthodes,  balaie avec condescendance cette légère remise en cause.... Et ne tient pas compte de la mise en garde d’un des indigènes.

    Généralement, les extraterrestres de Simak sont pacifiques, comme ici, et ridiculisent la démonstration de force de l’expédition humaine. Ils servent à merveille son intention : dénoncer les excès de l’être humain dont il brosse un tableau peu flatteur.
    L’ironie de la situation, la dérision de l’auteur en font une nouvelle délicieuse.

    L’Ogre

    A la différence de la Terre, c’est le monde végétal qui est l’espèce supérieure de la planète. Mélomane dans son ensemble, les arbres composent des mélodies très appréciées par la Terre. Malgré des moeurs pacifiques et délicats (à quelques exceptions), le monde végétal s’avère assez machiavélique.

    Une excellente nouvelle encore. L’histoire est menée d’une main experte. Il est difficile de ne pas apprécier le côté bucolique de l’ambiance, l’ingéniosité de la narration et l’imagination foisonnante de Simak.
    La cohabitation entre la flore locale et l’être humain est peu probable. Encore un portrait peu flatteur!

    Nouveau départ
    Lors d’une randonnée, le personnage principal se blesse et rentre chez lui en rampant. A son arrivée, sa vie va changer du tout au tout grâce à l’intervention d’extraterrestres.


    Sympathique.


    Dernier acte


    L’humanité qui a reçu le don de prescience de 24 heures. Que feriez de cette connaissance ? Que feriez-vous de vos 24 dernières heures?


    Cette nouvelle m’a fait froid dans le dos. La vie paraît bien monotone, fade avec cette faculté : aucune surprise de possible, plus de jeu, plus d’attente... Une vie certes paisible, mais à quel prix!
    Elle a un ton différent des précédentes nouvelles, plus nostalgique, mélancolique. Pour moi, elle dénote dans le recueil,  un intrus dans un ensemble autrement cohérent.


    L’université galactique au coin du bois 

    Postface de Philippe Boulier. Un mot : Félicitations!


    
Slogan :  Bel hommage




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