• La Fantasy populaire

    Ce mois-ci, je vous propose un thème consacré à la Fantasy populaire.


    La Fantasy populaire est aisément identifiable par ses couvertures (généralement un/une héros/ne vêtu d’une ample robe sombre, le visage baigné dans l’ombre d’une capuche) et par son format. Fantasy rime avec Trilogie. Souvent. Les oeuvres de fantasy sont - ou se doivent d'être - déclinées en 3 tomes, à tel point que cette politique éditoriale en devient un signe distinctif. Généralement lorsque l'on me demande "As-tu lu la trilogie .... ?", imanquablement, il s'agit de fantasy. Quelle surprise!


    Certes, il y a de notoires exceptions, avec de longs cycles tel «Le Trône de Fer» de Martin ou «L'assassin Royal» de Hobb. Mais, il faut également remarquer que nos chers éditeurs français aiment particulièrement ce format, ils sont parvenus à nous saussissonner non seulement les tomes originaux des cycles pré-cités en 3 morceaux, mais également le légendaire "Seigneur des Anneaux" de Tolkien!


    Le format d’édition est loin d'être le seul code de la «fantasy» disponible ces dernières années dans les rayons des librairies - bien que le tendance à la Bit-Lit soit plus importante ces temps-ci. Je remarquerais que les caractèristiques suivantes sont également applicables à ce genre" nouveau" si l'on veut...


    Outre le découpage savament étudié, après tout cela fait chic "trilogie", ces romans de fantasy partagent une structure similaire. Il s'agit de suivre les trépidantes aventures d'un héros ou une héroine solitaire, de préférence de basse extraction, qui a connu une enfance diffiicle. Mais, il est vrai qu’il est extrément difficile de créer des personnages qui possèdent la force d’évocation de Dilvish le Damné (Zelazny).  Après une phase initiatique (1° tome) - où le héros/héroine doit faire face à une nouvelle forme d'adversité - les forces antagonistes s'opposent et l'issue est rarement favorable aux gentils (2° tome). Finalement  (3° tome), le héros parvient à vaincre l'empire du mal grâce à ses facultés hors du commun, ou à l'issue d'une quête de rédemption. Sans oublier un soupçon plus ou moins corsé de magie dont le vecteur importe peu.


    La plupart des histoires qui nous sont contées ont vite épuisées la substantifique moelle de leur histoire en trois tomes, faire plus long est problématique, faire plus court est peu rentable. Ainsi, bien souvent, les histoires s'étirent assez artificiellement. La saveur du contenu va dépendre essentiellement de la plume de l'auteur et de sa virtusosité (si!si!) à mélanger les ingrédients déjà connus afin de satisfaire son lectorat. Un public qui est assez exigent... en matière de codes. En effet, le succès de la fantasy est également sa prison, et son vraissemblable déclin. Les critères enumérés plus haut sont incontournables, et laissent que peu de champ libre à l'auteur - il suffit de lire les commentaires enthousiastes et leur contraire sur les oeuvres de fantasy pour vérifier cet état de fait... C'est dommage, de n'offrir que des hsitoires interchangeables. A quelques exceptions - là encore!


    Après ce constat certes assez sévère, il ne faut pas pour autant écarter les oeuvres de ce genre d’un revers dédaigneux ou condescendant. Populaire ne rime pas avec médiocre (ou pire). Certes, il existe des cycles insipides et sans intérêt qui ont trouvé un public en recherche d’évasion, des maisons d’édition qui ont cherché à surfer sur la vague de ce genre. Mais, avec des ventes déclinantes, l’effort entrepris sur la qualité des ouvrages proposés est relativement sensible. Les schémas actantiels sont bien souvent la base de ces récits, mais les univers proposés mutent, des imbrications et des préoccupations plus contemporaines apparaissent, les personnages sont plus ambigus, des rapports moins manichéens... Bref, la fantasy populaire semble atteindre une forme de maturité.


    Assez de palabres, voici une liste non exhaustive d’oeuvres de fantasy populaire incluant du bon, voire du très don et du moins bon, voire du médiocre :

     

    (Ordre Alphabétique des auteurs)

    Le Cavalier Vert de Kristen Britain

    Nous sommes dans un univers connu et classique de la fantasy : un renégat cherche à usurper le trône du bon roi (ou seigneur,...), mais cet affrontement a des enjeux plus importants, la lutte du bien contre le mal. L'héroïne est un Cavalier Vert (un des seuls éléments d'originalité de ce roman) : un messager du roi possédant des capacités magiques mineures dans un monde où celle-ci a quasiment disparue(deuxième originalité). Elle est, bien entendu, poursuivie par un horde de méchants qui veulent l'empêcher de délivrer son importante missive.
    S'ensuit une folle escapade oppressante et grisante à la fois, semée d'embûches, de combats, de pièges, de spectres...

    J’ai acheté ce roman par hasard, et ce fut une petite surprise. Rien d’original mais divertissant  à souhait.

    4 romans : 5/10


    La Trilogie du Magicien Noir de Trudi Canavan

    Tous les ans, les magiciens d'Imardin se réunissent pour nettoyer la ville de ses abcès. Protégés derriére leur bouclier magique, ils sont intouchables. Ils ignorent les vagabonds et autres indésirables et ménent à bien leur tâche ingrate. La routine... Soudain, Sonéa, une jeune fille folle de colère leur jette une pierre qui traverse le fameux bouclier magique, à la stupeur générale!

    L'héroïne, un peu tendre et immature aux vues de son passé, correspond aux canons du genre : jolie, innocente, déterminée, forte,... issue de la basse société, ect... Les autres personnages ont un peu plus de corps dans le dernier tome, mais n'échappent pas aux stéréotypes de la Fantasy. Les émotions sont palpables, relativement bien distillées. Finalement, le personnage le plus captivant est la Haut Seigneur tout en ambiguité et en nuances.
    Le lecteur ne sera sans doute pas ébloui par la surprise au détour de ce voyage, mais il passera un agréable moment.


    Ma Chronique
    Trilogie : 6/10


    Le Maître du Temps de Louise Cooper
    Les 7 Dieux sont servie par le Adpetes du Cercles. Tarod est le plus énigmatique et le plus redoutable des sorciers de ce cercle. Il commence à ressentir une attirance mystérieuse pour les choses obscures. S’il succombe à l’attrait d’une ancienne puissance maléfique surgissant des abymes du Temps, le  monde plongera dans le chaos.

    Les descriptions sont claires et concises, elles ne sacrifient pas l’intrigue et les jeux du pouvoir.  Les personnages clés sont travaillés, notamment Sashka et surtout Tarod, le sorcier de grande envergure dont le charisme et les combats sont parfaitement rendus.
    Cependant, il y a des imperfections dont un saut dans le temps un peu trop rapide, le potentiel du  Cercle n’est pas exploité, des pistes survolées, des personnages trop stéréotypés ou complètement insipides.
     
    Une trilogie sympathique, divertissante et agréable. Le lecteur n’est pas déçu, et referme le livre avec le sentiment d’avoir accompli un p’tit voyage sympa.

    Trilogie : 6/10


    Les Chroniques de Thomas Covenant de Stephen R. Donaldson

    Pour avoir mystérieusement contracté la lèpre, l’écrivain à succès Thomas Covenant est mis à l’écart par les habitants de sa petite ville, puis abandonné par les siens.
    Alors qu’il croit mourir, il se retrouve projeté dans le Fief, un univers fantastique plongé dans le chaos. La population de cette contrée étrange le considère comme un héros détenteur d’un pouvoir incommensurable qui, à lui seul, pourrait briser la malédiction du Rogue.

    Ce cycle, nous offre un héros quelque peu atypique et attachant. L’univers sans être original, tout comme l’ensemble, est suffisamment riche, et la mise en place quant à elle nous offre de l’inattendu. Alors, certes les codes de la fantasy sont bien là - monde à sauver, objets magiques,… -, mais la plume de l’auteur nous permet d’aller au-delà et nous propose un petit quelque chose en plus.

    Cycle : 7/10


    Aurian de M. Furey

    La jeune et audacieuse Aurian, fille de Mages renégats, est envoyée à l’Académie de Nexis pour apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Elle ne soupçonne guère qu’elle va rapidement se retrouver au coeur d’une lutte d’influence entre l’Archimage Miathan et les habitants humains de Nexis.

    Un des romans les plus stéréotypés que j’ai lu. Certes tous les ingrédients nécessaires à la fantasy sont présents : l’héroïne dotée de super pouvoir insoupçonnés, lutte d’influence, le manichéisme requis,... Question originalité, c’est proche du zéro. Seule l’écriture, et certains passages bien menés sauvent ce bouquin du naufrage.

    3,5/10


    Waylander de David Gemmel

    Parfois un brin ésotérique, cette trilogie épique nous transporte dans un pseudo Moyen Age en guerre, où le héros se lance dans une quête de rédemption. Rien d'original jusque là.
    Cependant,  peu à peu se dégage deux figures -le «bon» et le «méchant» - dont l'évolution paralelle, captivante, est particulièrement bien équilibrée, et confère tout l’intérêt de ce roman.
    Waylander se rattache à la Fantasy par l'intermédiaire des prêtres dont les pouvoirs ne sont pas surdimensionnés, ni impressionant, et pour cela il devrait plaire à une partie du grand public.
    Bref, action, rythme et bonne intrigue en font un roman des plus sympathiques!

    Ma Chronique

    6/10

    Les Salauds Gentilshommes de Scott Lynch

    Locke, la rose de Camorr n'est jamais ce qu'il prétend, mais sa force réside dans son sens de la mise en scène, son aplomb et son ingéniosité.  En fait, Locke Lamora est un voleur. Un jour son plan tourne plutôt au vinaigre et il se retrouve, lui et sa bande en face de redoutables magiciens...

    Ce roman est plein d'entrain, d'humour, de bagarres, de cavales, de cul-de-sac, de rebondissements... mais aussi de larmes, de peur, de misère, d'astuce, de blessures, et d'amertume. Mais jamais d'ennui!
    Scott Lynch mêle roman de cape et d'épée et fantasy. Dans son monde, il y a des pierres et des vestiges anciens et mystérieux qui avec cette certaine clarté qui illumine Camorr lui donne presque une dimension onirique. Original à plusieurs titre, il vaut le détour.

    8/10

     

    Le Couteau du Partage de L. McMaster Bujold

    Il s’agit d’assister à la «collision» entre de deux conceptions de la vie : entre une "fermière", issue d'un peuple sédentaire, et un "marcheur du lac" d'un peuple nomade, mage et guerrier. Leur mission est d'effacer de la surface de la "Terre" toute créature malfaisante. Ainsi, les chemins de Faon (elle) et du vétéran manchot, Dag, vont se croiser et s'imbriquer dans des circonstances dramatiques et dangereuses. Un couteau spécial va lier leur destin et précipiter l'inévitable.

    Les qualités d'écriture sont toujours au rendez-vous. Les personnagess sont très bien rendus, vivants et attachants, avec des caractères différents et tout à fait crédible ce qui provoque des scènes tantôt amusantes tantôt poignantes.  Bonne intrigue, bons personnages, un beau «recyclage» du genre.

    7/10

     

    Les Lames du Cardinal de Pierre Pevel

    Un groupe clandestin d'espions,  d’ex-gardes,  et de soldats est de nouveau réunis par Richelieu. Ce sont les Lames. Leur but  : déjouer un complot qui se trame contre le Royaume.  Après une présentation de tous les protagonistes autour d’un chapitre "anecdotique", le lecteur virevolte de l'un à l'autre fréquemment, et le récit s'en trouve un peu "embrouilleur". Puis, peu à peu, les choses s'emballent pour notre plus grand plaisir. J'apprécie l'usage parcimonieux de la magie dans le cadre de cette aventure épique de cape et d'épée.
    Question ingrédient, il y a, bien entendu, des retournements de situation et des trahisons à tel point qu'on ne sait plus à qui faire confiance, même au sein du groupe des Lames... Les dialogues, les descriptions, les intrigues et les relations, font mouche,  c'est du pur plaisir!

    Ma Chronique

    Trilogie : 7,5/10


    Elantris de Brandon Sanderson

    L’auteur a pris me parti de baser son récit en imbriquant des liens entre la religion, la politique, les structuressociales d'une société (et son économie). C'est donc un monde loin de la dichotomie habituelle de ce genre littéraire. Enfin un roman de fantasy qui ne se joue pas uniquement sur les personnages et la quête solitaire du héros.

    Tout n'est pas parfait cependant. Le roman a quelques longueurs et répétitions, des personnages manquant une peu d'originalité. Et quelques ficelles un peu trop visibles. Pour le reste, c’est un petit bijou.

    Ma Chronique

    8/10

    Fils des Brumes de Brandon Sanderson

    Kell décide de monter un gros coup avec sa bande de voleurs, un coup à peine inimaginable, son commanditaire : le chef de la rébellion skaa. Son premier objectif est de semer la zizanie dans la structure politico-économique de la capitale, et puis enfin de voler un trésor éminemment précieux et de faire tomber le Seigneur Maître de son piédestal.... A cette fin, il fait la rencontre de Vin, une jeune femme très particulière, dotée de pouvoirs similaires aux siens, les Fils-des-Brumes....

    Ce roman touche à plusieurs univers : la fantasy, les "films de voleurs", les films "asiatiques, ect... Bref, c'est un savant mélange d'ingrédients qui nous offre une saveur particulière.  Ce roman est original à plus d’un titre, tout en respectant les codes du genre. C’est un très belle réussite.

    Ma Chronique

    Trilogie : 9/10


    Le dernier Voeu de Sapkowski

    Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent.

    L’auteur reprend les divers contes merveilleux - notamment les plus connus, et les incorpore à un récit violent, méchant et rude. Ici, point d’espoir, point de lumière à l’issue de la quête. Le lecteur a surtout droit à une accumulation de la ré-écriture descontes (non)merveilleux dont il peine à voir la cohérence ou le but. Le fil rouge s’est égaré en route. Cela ne fonctionne pas.

    3/10


    Kane de Karl E. Wagner

    Il s’appelle Kane. On raconte qu’il est immortel, que la pierre de sang qu’il porte au doigt lui a ouvert les portes d’Arellarti, la cité préhumaine perdue au cœur du marais de Kranor-Rill. Tremblez, humains!

    Le personnage de Kane est quelque part un être hybride : mi-Conan, mi-Elric. Question univers, c’est toutefois plus proche de Conan. Mais, voilà, cette trilogie écrase facilement -en qualité- toutes imitations d’héroïque-fantasy que l’on nous publie depuis quelques temps. Le personnage est mémorable, l’intrigue menée de main de maître, le style d’écriture est parfaitement adapté et vivant. Que demander de plus.

    Excellent divertissement. 8/10


    L’ange de la Nuit de Brent Weeks

    Le tueur parfait n’a pas d’amis, il n’a que des cibles. Pour Durzo Blint, l’assassinat est un art et il est l’artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps. Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Un univers sombre, âpre, des intrigues politiques forment un tout cohérent, noir et ambigus.

    Le roman se montre en effet tendu, et percutant. La plume bien acérée et vivante, voire un peu trop enthousiaste dans son ensemble. Et l’ensemble de ces qualités et défauts (en fait un poil trop, l’enthousiasme un peu débordant), en font une oeuvre généreuse et attachante qui arrive à conféréer à cette fantasy un vent de fraîcheur.

    Ma Chronique

    7/10


    Je n’oublie pas les cycles plus long, qui font également partie du genre fantasy, mais ils méritent  un article qui leur soit dédié. En effet, si globalement les ressorts sont apparentés, les auteurs nous  offrent généralement une aventure autre.  Il est possible de citer  :

    Le Trône de Fer de G.G. Martin
    L’Assassin Royal de R. Hobb
    L’Epée de Vérité de Goodking
    ....

    Dans un autre registre, je conseille VIVEMENT :

    Skyrim en jeu vidéo ( et toute la série des Elder Scrolls) 9,5/10

    J’ai choisi d’écater Dilvish de cet article.

    « Elantris de B. SandersonMa PAL »

    Tags Tags : , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Novembre 2012 à 09:08

    Je n'ai bien sûr pas lu tout ça et je te suis sur ton analyse du stéréotype. Il y a aussi quelques pépites comme Kane ou Dilvish qui furent de purs plaisirs et sur lesquels nous sommes d'accord. Par contre je n'ai pas adhéré à Scott Lynch. Mais il en faut pour tous les goûts, hein, heureusement !

    J'attends ta chro de Dilvish !

    Bonne continuation !

    2
    lutin82 Profil de lutin82
    Mardi 20 Novembre 2012 à 10:20

    Merci H.

    pour Dilvish, il faut attendre un peu pour ma chronique, je ne l'ai pas encore totalement achevé. J'ai lu les 11 premières nouvelles, il me reste la novella à lire. Mais, il m'a certainement beaucoup marquée. Oui, il en faut pour tous les goûts. Scott Lynch, c'est essentiellement le style très visuel de l'écriture qui m'a enchantée, et l'histoire.

     

    A Plus

    3
    Seb1374
    Mardi 20 Novembre 2012 à 21:51

    Et la Belgariade?!?! pour moi c'est un des piliers de la fantasy, certes ni troll ni elfes (quelques dryades tout au plus) mais quel plaisir ce fut de partager les aventures du garçon de ferme qui sauve le monde que dis-je l'univers!!

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    4
    lutin82 Profil de lutin82
    Mercredi 21 Novembre 2012 à 07:38

    La Belgariade.C'est sur mon programme" à lire", ma liste des envies. Ma "politique" est de  commenter et proposer que des romans que j'ai lus. Ce n'est pas le cas avec la belgariade, alors je me sentirais assez mal à l'aise dans parler, c'est d'ailleurs pas le seul roman de grande qualité qui manque dans cette liste. En Outre, Belgariade appartient davantage à mon prochain topo sur le sujet.

    Il faut garder espoir . J'ai programmé au moins 2 autres articles que la fantasy /

    - les cylces.

    - les fantasy, les oeuvres phares.

    (éventuellement, la fantasy française,...)

     

    Merci du petit mot.

    5
    Mercredi 21 Novembre 2012 à 09:15

    Oui oui, il faut lire La Belgariade. Un des rares cycles de fantasy que j'ai relu. Plus facile à lire, plus enlevé et surtout beaucoup plus drôle que Le Seigneur des Anneaux.

    6
    lutin82 Profil de lutin82
    Jeudi 22 Novembre 2012 à 09:02

    H.

    Tu finis de me convaincre, là.

    7
    Seb1374
    Jeudi 22 Novembre 2012 à 12:16

    Pour moi le seigneurs des anneaux est la bible de la fantasy

    la belgariade est le nouveau testament!

    8
    lutin82 Profil de lutin82
    Jeudi 22 Novembre 2012 à 12:36

    Ah! Le Seigneur des Anneuax, je crois bien que c'est ce qui m'a définitivement conquise à la fantasy. Oui, c'est vraiment la Bible, l'acte fondateur de la fantasy. Pour La Belgariade, je ne peux e prononcer pour l'instant, mais vus votre enthousisme, j'ai dorénavant très envie de m'y mettre.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :