• Dracula, L'Immortel

     

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    Auteur : Drake Stoke

    Oui, oui, c'est bien Stoker, le même patronyme que Bram Stoker; et oui, ils patagent un lien familial. Le petit neveu s'est "inspiré" des notes de son aïeul pour écrire la suite de Dracula.

      Résumé :

    Londres, 1912

    Grâce à l’aide d’un mystérieux bienfaiteur, le Dr Seward -un des tueur de Dracula -  part à la chasse aux vampires dans toute l’Europe. De son côté, Quincey, le fils des fameux Jonathan et Mina Harker, s’investit au théâtre dans la production de Dracula, une pièce inspirée du roman et qui contient des informations inquiétantes. Inévitablement, Quincey découvre des similitudes troublantes entre l’histoire de la pièce et celle de ses parents.

    Et un jour, Jonathan Harker est retrouvé mort, empalé sur les grilles de Piccadilly Circus... 

    Mon avis :

      C'est sensé être la suite officielle de Dracula. Drake Stoker a suivi les "indications" de son grand oncle. C'est ce que nous dit le laïus officiel.

    Immanquablement, la comparaison entre ce roman et celui écrit par son illustre aïeul est obligatoire. Et malheureusement, elle n'est pas à l'avantage de "Dracula, l'immortel". Malgré un "savant" mélange d'action, de sexe, de sordide, d'action, de morsures, de sexe, d'action, de sexe -encore -et compagnie, la mayonnaise ne prend pas. L'ambition commerciale filtre à travers la prose, et le désir de surfer sur la vague (irrésistible) du Bit-Lit bien trop omniprésente dans cet ouvrage. En soi, ce n'est pas rédhibitoire et on trouve des romans qui s'en sortent plutôt honorablement. Hormis pour cet ouvrage; et malgré les "notes" du grand oncle, ce Dracula ne présente aucune originalité.

    Certes, L'Immortel se veut être une suite et une libre interprétation de son fameux prédécesseur, mais, il y a une grande différence entre une libre interprétation en forme d'hommage d'une oeuvre précédente et un pillage organisé - quitte à écrire dans la direction totalement opposée de l'œuvre originale, il aurait fallu le faire avec brio...

    Je passe sur le côté romanesque.... Mais Van Hesling en vampire est la goutte d'eau de trop, j'ai peu goûté le bouquin en regrettant l'achat de celui-ci.

    OU, éventuellement, Il ne faut absolument pas connaître Dracula, l'original (ni en film, ni en livre, ni en BD, ni en rien), alors là, peut-être fait-il un autre effet. Et encore...


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  • Bankgreen


     

    Auteur du livre : Di Rollo Thierry 



    

Edition :
 Le Belial.  370 pages. Préface de Pierre Pelot
    Date de publication :10 février 2011.


    Résumé :
    Bankgreen est une planète particulière rythmée par des cycles différents dont l’Eveil et le Sommeil. Durant cette dernière phase, elle est recouverte d’une couche de nève d’une blancheur «immaculée» et baignée de clartés tout en nuances de mauve. Mordred, le protagoniste principal mystérieux et tout de métal vêtu, en est un des derniers varaniers. Monté sur un immense varan, Rod, il participe à la guerre de l’Orman qui doit décider de la maitrise de l’exploitation de mines.
    A l’issue du conflit, il devient le représentant de son espèce. Cet être froid et implacable, côtoyant la Mort comme une proche amie, ne peut rester impassible devant cette solitude. La quête de la signification de son immortalité devient pressante et vitale. La rencontre avec le jeune Niobo, un Shore, va changer le destin des deux «entités».


    
Critique :


    Le style de Di rollo est bien présent quelque soit le genre dans lequel il choisit de nous livrer sa prose. L’écriture est envoûtante, la plume très poétique. L’auteur décrit une Bankgreen d’une beauté étrange et fascinante, toute une atmosphère ouatée blanche et mauve (sauf la nuit), mais rude et dangereuse. En fait Bankgreen qui pourrait être considérée  comme le personnage principal de l’oeuvre, semble à la fois fragile et délicate,  mais également traître et implacable.


    Le roman est parsemé de quelques «vignettes» - sur les entités, sur la veuve d’un guerrier, etc..- qui associées au style de l’auteur forment une série de haikus des plus relevés.


    La litanie «Sur Bankgreen tout à une raison» renforce la poésie du texte en le rythmant régulièrement. Elle sert également à  justifier l’exploitation des peuples (les mineurs, les rats éborgnés, etc..)  par des dirigeants de ce monde-là, et parfois, elle est utilisé jusqu’à l’absurde.


    Néanmoins, le thème principal, récurent dans l’oeuvre de Di Rollo est la mort. Nous l’abordons en compagnie de Mordred. Le varanier parcourt Bankgreen à la recherche d’un sens à son immortalité - suite à la disparition de tous ces compagnons varaniers. Une position d’autant plus paradoxale que Mordred voit la mort «partout» : il connait les circonstances de la mort de chacun des êtres qu’il croise... A l’unisson de ce dernier, le lecteur fait sienne cette quête.


    Cependant, à la différence des autres romans de Thierry Di Rollo que j’ai lu, l’univers de Bankgreen n’est pas dénué d’espoir, certes fragile, mais bien réel.


    Bankgreen est  un roman de Fantasy d’une profondeur rarement atteinte.  Il est écrit avec beaucoup de poésie, et l’auteur nous livre une oeuvre d’une grande beauté. On pourrait éventuellement reprocher que cette association entre un récit poétique et un univers fascinant mette quelque peu l’intrigue au second plan, mais cela serait vraiment chipoter !...

    En Bref : Un très bon roman, incontournable pour les amateurs de belle plumes et d’originalité !



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  • Titre : Frères lointains

     

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    Recueil de 8 nouvelles dont 4 inédites.


    Quatrième de couverture :


     « Nous venons en amis, projeta-t-il mentalement. Nous venons...
         – Vous n’auriez pas dû venir, dit l’autre par la pensée.
         – Nous ne vous ferons aucun mal, poursuivit Decker par le même biais. Nous venons en amis. Nous ne...
         – Vous ne repartirez jamais.
         – Soyons bons amis. Nous apportons des cadeaux. Nous vous aiderons. Nous...
         – Vous n’auriez pas dû venir, réitéra l’humanoïde. Mais puisque vous êtes là, vous ne repartirez jamais. »
         Ne le contredis pas, songea l’homme.
         « Entendu, projeta-t-il. Nous allons rester. Rester et être de bons amis. Rester et vous instruire. (...)
         – Vous ne repartirez jamais. »
         Le bonhomme allumette était certain de ce qu’il disait ; il parlait sérieusement. Sans dramatiser, ni se vanter, ni bluffer non plus. (...)
         Le chef de l’expédition dissimula un sourire.
         « Vous allez mourir ici », lui communiqua l’indigène"

    Extrait de la nouvelle : Tête de Pont

    Auteur : Clifford D. Simak
    Né en 1904 dans une ferme dans le Wisconsin, Clifford D. Simak fut cultivateur puis journaliste, avant de devenir l'un des écrivains de science-fiction américain les plus traduits au monde. De son expérience agricole, il a gardé un profond amour pour la nature.
    Il est mort en 1988, laissant derrière lui près d'une trentaine de romans — dont «Demain les chiens» — et plus de cent nouvelles ; une œuvre considérable empreinte de sensibilité et de nostalgie sans équivalent.

    Edition :
    Le Belial - 352 pages - juin 2011


    Traduction de Pierre-Paul DURASTANTI
    Illustration de Philippe GADY


    Ma Chronique :

    Ce recueil de nouvelles, le deuxième publié par les éditions du Bélial est un excellent moyen de découvrir l’oeuvre de Simak.

    Le thème principal s’attache aux rapports (et non rencontres) avec  les extraterrestres. Loins d’êtres agressifis, ce sont surtout des êtres pacifiques et intelligents, voire plus sages que l’humanité. Forcément, en comparaison la vision de l’être humain de Simak repose plutôt le style  un «cow-boy», plus prompt aux actes qu'à la réflexion.

    Le Frère

    Un universitaire vient interroger un vieil homme au sujet de son frère jumeau.
    Confronté à un dilemme, tiraillé entre son devoir et ses désirs, ce dernier a assouvit ses rêves à travers l’existence de son frère et ses voyages dans l’espace. Entre les jumeaux, s’était établit une forme de communication des plus uniques.

    Une nouvelle sympathique au style fluide.

    La Planète aux reflets

    Une équipe d’exploration  jette les bases de la colonisation d’une planète. Ils sont binômés avec des indigènes qu’ils nomment, «les reflets». Ces derniers ne communiquent pas. Ils les imitent, touchent et démontent à peu près tout. Ils sont d’une insatiable curiosité, cependant ils semblent inoffensifs. L’équipe d'humains s’en accommode tant bien que mal, jusqu’au jour ou l’un d’entre eux s’en prend au cuisinier.

    Ce n’est sans doute pas la meilleure nouvelle du recueil, mais je l’ai beaucoup appréciée. Simak distille savament  une aura de mystère autour des reflets, tout en les rendant tour à tour patauds et sympathiques. La chute de l’histoire aussi inattendue qu’ironique trouve un échos très contemporain.
    L’écriture de Simak, toujours aussi limpide (la traduction y est de qualité) amène beaucoup de fraîcheur à l’ensemble.

    Monde sans fin

    Une entreprise vend du sommeil avec option : avec ou sans rêve. Le protagoniste principal travaille sous les ordres d’un homme qui meurt dès le début de l’histoire. Immédiatement promu, il découvre les fins de l’entreprise : les clients ne sont que des cobayes.

    Une excellente nouvelle qui mêle thriller et SF avec  un soupçon de Total Recall.

    Tête de Pont

    Le lecteur plonge de nouveau dans le mythe de la colonisation spatiale. Le chef d’une unité se targue TOUT prévoir lors des missions d’exploration : les containtes matérielles, les potentiels dangers, les éventuelles complications bio-chimiques, ect..Il faut dire qu’ils y mettent les moyens  et prennent toutes les précautions. Leur objectif présent consiste à établir de solide tête de pont pour les équipes de colonisation future. Lors de cette mission, un des membres de l’unité, un bleu, s’interroge sur les risques encourus. Le commandant, très confiant en ses méthodes,  balaie avec condescendance cette légère remise en cause.... Et ne tient pas compte de la mise en garde d’un des indigènes.

    Généralement, les extraterrestres de Simak sont pacifiques, comme ici, et ridiculisent la démonstration de force de l’expédition humaine. Ils servent à merveille son intention : dénoncer les excès de l’être humain dont il brosse un tableau peu flatteur.
    L’ironie de la situation, la dérision de l’auteur en font une nouvelle délicieuse.

    L’Ogre

    A la différence de la Terre, c’est le monde végétal qui est l’espèce supérieure de la planète. Mélomane dans son ensemble, les arbres composent des mélodies très appréciées par la Terre. Malgré des moeurs pacifiques et délicats (à quelques exceptions), le monde végétal s’avère assez machiavélique.

    Une excellente nouvelle encore. L’histoire est menée d’une main experte. Il est difficile de ne pas apprécier le côté bucolique de l’ambiance, l’ingéniosité de la narration et l’imagination foisonnante de Simak.
    La cohabitation entre la flore locale et l’être humain est peu probable. Encore un portrait peu flatteur!

    Nouveau départ
    Lors d’une randonnée, le personnage principal se blesse et rentre chez lui en rampant. A son arrivée, sa vie va changer du tout au tout grâce à l’intervention d’extraterrestres.


    Sympathique.


    Dernier acte


    L’humanité qui a reçu le don de prescience de 24 heures. Que feriez de cette connaissance ? Que feriez-vous de vos 24 dernières heures?


    Cette nouvelle m’a fait froid dans le dos. La vie paraît bien monotone, fade avec cette faculté : aucune surprise de possible, plus de jeu, plus d’attente... Une vie certes paisible, mais à quel prix!
    Elle a un ton différent des précédentes nouvelles, plus nostalgique, mélancolique. Pour moi, elle dénote dans le recueil,  un intrus dans un ensemble autrement cohérent.


    L’université galactique au coin du bois 

    Postface de Philippe Boulier. Un mot : Félicitations!


    
Slogan :  Bel hommage




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  • Un petit apparté. J'actualise les informations de ce blog en fonction de mon emploi du temps, qui s'avère assez chargé à certains moments. 

    Le Magicien Noir

    Trilogie du Magicien Noir de T. Canavan

    Auteur:

    Tome 1 : La Guilde des Magicien

    Tous les ans, les magiciens d'Imardin se réunissent pour nettoyer la ville de ses abcès. Protégés derriére leur bouclier magique, ils sont intouchables. Ils ignorent les vagabonds et autres indésirables et ménent à bien leur tâche ingrate. La routine...
    Soudain, Sonéa, une jeune fille folle de colère leur jette une pierre qui traverse le fameux bouclier magique, à la stupeur générale!

    Commence alors une chasse à l'homme (femme) !Pour son bien ou pour son anéantissement?

    La première partie du livre nous méne dans les bas-fonds et la misère de la capitale, pas forcèment le lieu de prédilection de la Fantasy classique. Le lecteur y découvre des rues, des voleurs, des petites gens, l'âpreté du milieu; le rythme est enlevé entre cavalcades, fuites, poursuites et fausses pistes... (on pense parfois aux Mensonges de Locke Lamora)

    Nous avons une vue des deux camps, les fuyards et les magiciens, jusqu'à la fin de la chasse à l'homme où le rythme se ralenti. C'est pas ennuyeux car l'auteur arrive à bien négocier ces passages, en intégrant des séquences importantes et intriguantes pour la suite de l'histoire.Les relations entre les différents protagonnistes sont d'ailleurs  efficaces et attachantes.

    Un premier tome agréable et divertissant.

     

    Tome 2 : La novice

    Le quotidien, les habitudes et les coutumes de la Guide des Magiciens sont bousculés par Sonea. Cette dernière affronte l'inimité de ses camarades et dans une moindre mesure l'ombre sombre d'Akkarin, le Haut Magicien qui est à la tête de l'école et de la Guilde...

    La tension, l'inquiétude et les tourments de la jeune magicienne sont bien rendus. De même, les difficultés qu'elle affronte nous font vibrer malgré une tendance à la redondanc, et puis peu à peu, différentes pièces du puzzle s'accordent et nous éclairent sur les enjeux de cette histoire, la rendant de ce fait plus attachante...
     

    Cependant, l'héroïne est un peu trop tendre pour une adolscente ayant vécue l'âpreté de la rue. Heureusement, l'intérêt sera largement revigoré grâce aux faits et gestes du Haut Seigneur. Les pièces du puzzle savament éparpillées et la toute fin nous donne envie de connaître la suite.

    Les héros, les méchant et les relations sont un poil trop stéréotypés.

     

    Tome 3 : Le Haut Magicien

    Le temps passe à l'Académie de Magie, et Sonéa toujours sous la tutelle du Haut Seigneur n'ose nouer de lien avec qui que ce soit de peur des représailles. La solitude est sa seule compagne, et Akkarin lui fait toujours autant d'impression. Son aversion s'évanouit le jour où elle apprend son surprenant secret, et ses motivations deviennent limpides... Mais très vite, l'engrenage si bien huilé se bloque et débute alors un rude chemin de pénitence.

    Ce tome toujours aussi bien écris et construit est meilleur que les deux premiers. L'intrigue s'agence parfaitement, le trame générale est cohérente et finalement cette dernière partie est plutôt inattendue.

    Cet opus est plus noir et plus mature que les deux premiers, il suit l'évolution d'une héroïne en pleine transformation acculée par la nature et par les hommes, et qui s'épanouit dans le chaos, l'adversité et l'amour. La fin est elle aussi surprenante, tant il est vrai que nous sommes si mal habitués aux "happy ending".

    Avis sur la trilogie

    Une trilogie de Fantasy que je classerai sans grande hésitation dans la catégorie "commerciale". Toutefois, le commercial a parfois du bon. Ici, les éditions Bragelonne nous propose un récit classique avec le parcours initiatique d'une jeune femme face à l'adversité - du monde et de ses camarades de jeu. Bien entendu, elle est l'élue qui est destinée à sauver le monde. Un destin non guidé par le sort pou une quelconque prophétie de temps immémoriaux, mais par sa volonté d'échapper à sa triste condition.

    La trame ne brille pas par son originalité, mais elle demeure efficace et bien écrite. Le lecteur ne sera sans doute pas ébloui par la surprise au détour de ce voyage, mais il passera un agréable moment.

    En effet, l'héroïne, une peu tendre et immature aux vues de son passé, correspond aux canons du genre : jolie, innocente, déterminée, forte,... issue de la basse société, ect... Les autres personnages ont un peu plus de corps dans le dernier tome, mais n'échappent pas aux stéréotypes de la Fanatsy - jusqu'au camarade aveuglé de préjugés, stupide et hautain qui finit par recevoir l'éclair de la lucidité - et tourne casaque. Les émotions sont bien palpables, relativement bien distillées. Finalement, le personnage le plus captivant est la Haut Seigneur tout en ambiguité et en nuances.

    Pour conclure : Un pur produit de la maison Bragelonne. Aucune décepetion (car pas d'attente particulière). Reposant et divertissant. Parfois que demander de plus ?

     


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  • AVATAR de.... on ne sait plus qui à la fin.

    Suite à une conversation évocant le fameux film "Avatar" de James Cameron  et la tendance des americains à se passer de la mention "based on".... quand le film est inspiré d'autres oeuvres.

    Presque tout le monde connait le film en question ?

     

    Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.

     

    Un petit récapitulatif :

    Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.

     

     

    Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.

    Ici, Jake sous sa forme indigène de Pandora

     

    Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.

    Jake dans la réalité, paraplègique.

     

    Le plus étonnant toutefois dans cette histoire est la grande similitude de ce personnage avec celui de Joe dans la nouvelle "Jupiter et les Centaures" ( "Call Me Joe" en VO) de Poul Anderson. Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.Récemment,  l'amateur peut lire cette nouvelle dans ce recueil : Etonnant, car il s'agit de l'histoire d'un paraplégique qui va intégrer le corps d'un centaure, vivre, se déplacer par son intermédiaire sur la planète Jupiter. Dans un environnement nocif pour l'être humain (et pour cause....) et exotique. Sans oublier que Joe, le Centaure a une peau ....bleue.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici par ailleurs les couvertures de la version d'origine.

    Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ou bien celle-ci....

     

    Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.

     

    Après avoir lu de nombreuses nouvelles et romans d'un de mes auteurs fétiches. "L'inspiration" de Cameron trouve sa source dans cet auteur indéniablement. Pour le reste c'est un peu plus épars, mais, il faut relever l'ironie ? du cinéaste :

    Avatar de..... on ne sait plus qui à la fin.

    (1978)

    Reste, une photographie excellente, des effets spéciaux à couper le souffle et une image 3D qui fonctionne bien (Ok, un scénario assez léger et classique). Et, le plus du film ; Sigourney Weaver!

    Allez pour le plaisir des yeux :


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  • Mission Basilic, Honor Harrington

     

    Mission Basilic de D. Weber


    Auteur :  
David Weber

    

Résumé : 
Dans ce  premier tome, nous suivons le début de l'ascenscion d'un jeune officier de la flotte manticorienne. Honor Harrington est une jeune femme déterminée, habile, charismatique et fin stratége. Sa fidélité à un ancien amiral dont les préceptes ne font pas l'unanimité parmi la jeune garde montante, va valoir à Honor Harrington l'animosité de l'étoile du moment. Et, elle se retrouve mutée à Basilic, le placard de l'amirauté. Sa détermination à servir son royaume, son sens du devoir, bref, sa volonté à remplir sa mission vont la conduire à mettre à jour des bizarreries... et même un complot....


    Critique :

    J'ai mis un bon moment avant de me décider à lire ce roman. Certains lecteurs l'enscensaient. Beaucoup de critiques le taxaient de "militariste"(un adjectif péjoratif), dénonçaient ses relents "réactionnaires", et j'en passe. Cela m'avait fortement dissuader de m'attaquer à cette série. Mais je viens de franchir le pas, et je suis étonnée de ce que je viens de lire.

    Certes, je n'irais pas jusqu'à le comparer à la saga Vorkosigan, dont l'humour, la plume et l'histoire forment un tout absolument délicieux. Cependant, H. Harrington ne démérite pas : action, complot et batailles spatiales sont au rendez-vous.

    Je ne ferais pas de parallèle avec des auteurs comme Simak, Heinlein ou Poul Anderson, car Mission Basilic n’a ni la consistance ni la profondeur moyenne des oeuvres de ces auteurs. Nonobstant cette réserve, ce roman est agréable et divertissant, c’est comme un James Bond : on sait à quoi s’attendre, peu de risque de déception.

    Alors militariste ?

    Déjà, il faut s'entendre sur la définition de militariste. Mon Petit Larousse Illustré donne la suivante :

    Militariste : adj. Relatif au militarisme.

    Militarisme : n.m.

    1- Système politique fondé sur la prépondérance de l'armée.

    2-  Exaltation des valeurs militaires.

    Effectivement, d'un point de vue puremment objectif - et sans y attacher un quelconque jugement péjoratif - ce roman peut être qualifié de militariste. Le seul hic, c'est que les critiques lues concernant son militarisme sont orientées péjorativement. L' auteur  ferait l'apologie du système militaire et de la guerre. Or, ce n'est pas ce que fait D Weber. Deux empires stellaires sont en conflit... et le lecteur suit les opérations militaires. Etonnant, non?

    Manticore ressemble davantage à une monarchie victoreinne qu'à une organisation militaire. La République du Havre quant à elle, tient davantage des républiques populaires de notre monde actuel (Corée du Nord) ou des ex- républiques soviétiques.

    A moins que l'on estime que suivre l'évolution du personnage DANS LE MILIEU où il évolue est anormal : ses chefs, ses subalternes, ses interlocuteurs sont quasiment tous militaires;  étonnant, non pour un militaire? Militariste car à part les militaires, tous les autres sont des affreux? Là, aussi, ce n'est pas le cas. Il y a des bons et des mauvais dans l'une et l'autre "catégorie" de la population.

    Mais, en analysant de plus près les chroniques et les écrits des différents détracteurs dénonçant à grand cri son militarisme éhonté, j'ai pu constaté que l'institution militaire passée, présente ou future ne trouve aucune grâce aux yeux de ces critiques..... Alors, une série telle que Harrington !!

    En revanche, ce tome ne manque pas d'un certain manichéisme, car globalement tous les Havriens sont "mauvais" alors que tous les manticoriens semblent "bons"... Ceci dit cela facilite l’identification à une grande puissance économique, et par déduction, l’autre camp représente les soviétiques (rien d'original, beaucoup d'auteurs américains ont été influencé par la situation géo-politique de l'époque).

    Autrement, une trame bien menée sans être originale, des combats intéressants et visuels et un côté voyage dans l'espace assez familier (trous de ver) et plutôt bien amené (pour des non spécialistes), une héroïne à dimension humaine brillante certes, mais également bien secondée.

    Côté négatif, trop de manichéisme, des longueurs parfois redondantes, des réflexions pseudo-politiques dont là on se passerait.

    Pour résumer, un bon roman de SF (space opera) dont l'héroine est bien exploitée, une trame sympathique, un univers classique et efficace. Divertissant.

     

    Edition/ collection/ nombre de pages :
    L’Atlante - La Dentelle du Cygne - 495 pages - 1999.
    Traduit par Mousnier-Lompré

     


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  • (I Can't Get No) Mastication de JL Bizien

    (I Can't get no) Mastication de Bizien

    Quatrième de Couverture :

    Les nuits parisiennes sont bouleversées par une série de morts atroces. Plusieurs jeunes gens, issus de l'underground Goth et Vampyre, sont retrouvés déchiquetés. Winston Lester Takakura, puissant dirigeant de la lycaonie - la communauté des loups-garous -, s'inquiète du comportement d'une nouvelle génération qui cherche à faire dissidence, provoque les anciens et se livre à des fêtes orgiaques risquant d'attirer l'attention humaine. C'est Vuk, ex-légionnaire et vétéran serbe de la guerre des Balkans, qui devra inculquer aux jeunes loups le pouvoir de l'argent. Celui de Takakura. Et celui des balles de son chargeur...

     

    Mon Avis :

    Le personnage principal n'est ni sympa, ni gentil, ni bon. Pourtant, il faut avouer que l'on suit son périple avec une certaine...avidité. Le roman évoque un Paris actuel mais peuplé d'êtres de la nuit peu recommandables, l'auteur brosse un univers hiérarchisé, brutal et noir où l'espoir mourut dès les premières phrases.

    En 200 pages difficile de mettre en place une trame très originale, et des personnages tout en nuance. L'action et l'humour noir sont bien présent. Le lecteur passe un bon moment.

    Je l'ai lu d'une traite, et ma soif n'a pas été étanchée. Ce sera mon plus gros reproche : trop court.

    Alors en référence au tube mythique, je concluerai par "I Can't get no satisfaction".


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  • Une précision concernant l'article La Guerre et la SF

     

    Suite à un MP, je vais apporter une précision au sujet de l'article la Guerre et la SF. Il y a peu de livres présents - pour l'instant - dans mon petit récapitulatif. Deux raisons principales à cela : je n'ai pas lu tout le genre, et par conséquent j'ai choisi les ouvrages qui correspondaient aux critères posés, parmi mes lectures.

    La liste ne se veut pas exhaustive, mais surtout qualitative, elle sera sujette à évolution. Je n'ai pas la prétention de faire une anthologie de classe mondiale, simplement comme tout blog, il s'agit de partager mes lectures, mes coup de coeurs.

    Par ailleurs, je compte consacrer un article dédié à la SF "martiale" axée sur le divertissement. En fait, mon projet consiste à proposer un article à thème bi-mensuel sur ce blog. Les premiers d'entre eux sont déjà en cours d'élaboration et pour mettre l'eau à la bouche (du moins j'espère), voici une petit aperçu:

    - Le Space-Opéra Bim-Bam-Boum

    - Le 1° Contact

    - Les Naufragés de l'Espace

    - SF et  Manipulation Génétique

    - L'enfant en SF

    - Les Univers paralèlles

    -....

    Avec à chaque fois, l'mbition de proposer 10 à 15 oeuvres !

     

    Bref, j'espère que l'aventure vous tente.


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  • Un petit blog pour partager mes lectures, mes coups de coeur ciné ou Tv, ou bien mes enchantements à des exploits sportifs... ou mes dépits !

    Cependant, ce sera essentiellement des "compte-rendus" de lectures tournant autour de la littérature de l'imaginaire.

    En effet, la lecture est un dérivatif qui m'est VITAL. C'est à la fois ma façon de me détendre, de rêver et de trouver une certaine paix. Outre ma famille, c'est une des sources de ma joie de vivre. Ce sont des livres que j'amènerais dans le désert ou sur mon île. Mes autres passions tournent autour des arts plastiques et du sport (cyclisme, rugby, tennis, aquarelle, esquisses japonnaises, BD).

    Bref, pas de chichis, pas de prises de têtes, seront consignées mes impressions. Généralement, quand je n'aime pas, je ne perds pas mon temps à l'écrire. Alors, ce sera assez positif comme blog.

     

    Bon Surf!


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  • La Croisée des Temps

    La SF n'est pas faite que d'introspection ou de réflexion sur l'être humain ou la société. C'est essentiellement un genre divertissant qui à vocation à faire rêver et vibrer.  Alors, pour ce faire un petit roman de space-opéra non dénué d'humour, sur le thème des univers parallèles.

     

    La croisée des Temps - Ven Hise

    La Croisée des Temps

    de Della Ven Hise.

    Résumé :

    Incapables de vaincre Starfleet à la loyale, les Romuliens ont voyagé dans le temps pour modifier le passé de la Terre. Ainsi est née la Seconde Histoire !
    Dans cette ligne temporelle, où Spock commande l'Entreprise, James Kirk n'est qu'un jeune enseigne rebelle et plein d'amertume. Heureusement pour la Fédération, l'amitié résiste à tout, même aux pièges les plus pervers de Chronos. Unis dans cette réalité comme dans l'autre, le Vulcain et le Terrien vont relever un formidable défi : rétablir la Première Histoire avant que la galaxie entière ne bascule dans la folie.

     

    Critique : Un des romans surprises tirés de la série télé.

    Grâce à un effet "miroir", les événements sont différents, Kirk, Spock, McCoy et les autres membres de l'Enterprise ont des vies différentes, voire radicalement opposées à leur alter-ego dans "notre" réalité. Leur caractère ne sont pas tout à fait le même que dans l'univers initial, en conséquence, les relations entre les personnages principaux sont perturbés, tendus, ect..

    L'auteur parvient a transmettre un sentiment d'inexactitude, qui demeure malgré la mise en place et la rationnalité de cet univers double....  et ce pour tous, cen fait cela s'apparentre à un manque d'harmonie.

    Le scénario est bon même très bon, les possibilités offertes par ce changement de référentiels sont bien exploitées, et l'écriture nous plonge dans une tension, un suspens bienvenus. Les personnages et leurs relations sont un petit régal, en soi, et une source d'humour...

    Un must pour les trekkies, et un bon moment pour les mateurs du genre


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