• Retour sur l'horizon (2/3)

    Retour sur l'horizon (2/3), anthologie de Serge Lehman

    Voici la deuxième partie de ma chronique sur l'anthologie Retour sur l'horizon.

    Il est possible de trouver l'intégralité de ma chronique sur le site "Les Chroniques de L'imaginaire",  le texte lui-même est ici, il suffit de cliquer.

     

    7- Pirate, de M Stephan-Bagni (179 -198)

    Thomas (ou pas) est un illustrateur pour une administration, l’ANA. Il est convoqué pour des formalités administratives, mais en se rendant sur le lieu de rendez-vous, il découvre un immeuble qui n’est pas censé exister.

    Ce texte, court et dynamique, est très plaisant. L’ambiance, la situation saugrenue et la plume m’ont enchantée. Beau travail.

    8- Trois singes, de L. KLOETZER (199-234)

    Un  ancien agent devenu terroriste décide de semer la mort au sein de la diaspora musulmane par le biais d’un virus. Les choses ne fonctionnent pas comme prévu, bien entendu...
    Un excellent texte que j’ai apprécié malgré un univers et une ambiance assez sombres.  Ce récit est bien maîtrisé et rondement mené. De plus l’humour de Kloerzer parvient à contrecarrer cette noirceur et le lecteur passe un fort bon moment.


    9- Lumière Noire, de T. Day (235-314)

    Une singularité, la Lumière Noire a échappé au contrôle de l’homme. Les réseaux informatiques de la planète se sont totalement coupés la plongeant dans le chaos et un univers post-apocalyptique. Les survivants cherche donc à composer avec cette nouvelle donne. T. Day nous propose alors de suivre les aventures de son héros qui traverse la Canada et les USA...


    T. Day sait écrire des histoire et nous faire voyager intérieurement. L’univers post-apocalyptique qu’il nous offre ne présente rien d’original, et le thème principal, la survie n’en est que la conséquence logique et inévitable. Donc, certes pas d’originalité mais un bon récit et un bon moment de lecture, même si je reprocherai une fois encore l’absence d’émerveillement promis.


    10 Temps mort, de A. Ruellan (315-323)

    Ruellan nous propose d’assister à l’agonie d’un mourant.
    Bien angoissant et je recherche encore les raisons de sa présence dans cette anthologie. Point d’émerveillement, point de plume enlevée et poétique, et quel intérêt?


    11- Les 3 livres qu’Absalon Nathan n’écrira jamais, de L. Henry (325-352)

    L’économie de la cité-état dans laquelle Cantor travaille repose primordialement sur la culture. Les artistes sont donc à la fois une source de richesse et une «denrée» nécessaire. Les activités de Cantor consistent à s’occuper des artistes en voie de perdition, parmi eux Absalon Nathan.

    La lecture de ce texte m’a rendu admirative de l’inventivité de l’auteur, de la fluidité de l’écriture et de l’enchaînement sans faille de la trame. Mais voilà - à l’image d’un roman récent «The City & The City» de Miéville, tout le ressenti est cérébral et aucune émotion particulière qui viennent du coeur. Bref, c’est du bel ouvrage, c’est «canon» comme les statues grecques qui me laisse de marbre.

     

    La suite de main.

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