• Dracula, L'Immortel

     

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    Auteur : Drake Stoke

    Oui, oui, c'est bien Stoker, le même patronyme que Bram Stoker; et oui, ils patagent un lien familial. Le petit neveu s'est "inspiré" des notes de son aïeul pour écrire la suite de Dracula.

      Résumé :

    Londres, 1912

    Grâce à l’aide d’un mystérieux bienfaiteur, le Dr Seward -un des tueur de Dracula -  part à la chasse aux vampires dans toute l’Europe. De son côté, Quincey, le fils des fameux Jonathan et Mina Harker, s’investit au théâtre dans la production de Dracula, une pièce inspirée du roman et qui contient des informations inquiétantes. Inévitablement, Quincey découvre des similitudes troublantes entre l’histoire de la pièce et celle de ses parents.

    Et un jour, Jonathan Harker est retrouvé mort, empalé sur les grilles de Piccadilly Circus... 

    Mon avis :

      C'est sensé être la suite officielle de Dracula. Drake Stoker a suivi les "indications" de son grand oncle. C'est ce que nous dit le laïus officiel.

    Immanquablement, la comparaison entre ce roman et celui écrit par son illustre aïeul est obligatoire. Et malheureusement, elle n'est pas à l'avantage de "Dracula, l'immortel". Malgré un "savant" mélange d'action, de sexe, de sordide, d'action, de morsures, de sexe, d'action, de sexe -encore -et compagnie, la mayonnaise ne prend pas. L'ambition commerciale filtre à travers la prose, et le désir de surfer sur la vague (irrésistible) du Bit-Lit bien trop omniprésente dans cet ouvrage. En soi, ce n'est pas rédhibitoire et on trouve des romans qui s'en sortent plutôt honorablement. Hormis pour cet ouvrage; et malgré les "notes" du grand oncle, ce Dracula ne présente aucune originalité.

    Certes, L'Immortel se veut être une suite et une libre interprétation de son fameux prédécesseur, mais, il y a une grande différence entre une libre interprétation en forme d'hommage d'une oeuvre précédente et un pillage organisé - quitte à écrire dans la direction totalement opposée de l'œuvre originale, il aurait fallu le faire avec brio...

    Je passe sur le côté romanesque.... Mais Van Hesling en vampire est la goutte d'eau de trop, j'ai peu goûté le bouquin en regrettant l'achat de celui-ci.

    OU, éventuellement, Il ne faut absolument pas connaître Dracula, l'original (ni en film, ni en livre, ni en BD, ni en rien), alors là, peut-être fait-il un autre effet. Et encore...


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  • (I Can't Get No) Mastication de JL Bizien

    (I Can't get no) Mastication de Bizien

    Quatrième de Couverture :

    Les nuits parisiennes sont bouleversées par une série de morts atroces. Plusieurs jeunes gens, issus de l'underground Goth et Vampyre, sont retrouvés déchiquetés. Winston Lester Takakura, puissant dirigeant de la lycaonie - la communauté des loups-garous -, s'inquiète du comportement d'une nouvelle génération qui cherche à faire dissidence, provoque les anciens et se livre à des fêtes orgiaques risquant d'attirer l'attention humaine. C'est Vuk, ex-légionnaire et vétéran serbe de la guerre des Balkans, qui devra inculquer aux jeunes loups le pouvoir de l'argent. Celui de Takakura. Et celui des balles de son chargeur...

     

    Mon Avis :

    Le personnage principal n'est ni sympa, ni gentil, ni bon. Pourtant, il faut avouer que l'on suit son périple avec une certaine...avidité. Le roman évoque un Paris actuel mais peuplé d'êtres de la nuit peu recommandables, l'auteur brosse un univers hiérarchisé, brutal et noir où l'espoir mourut dès les premières phrases.

    En 200 pages difficile de mettre en place une trame très originale, et des personnages tout en nuance. L'action et l'humour noir sont bien présent. Le lecteur passe un bon moment.

    Je l'ai lu d'une traite, et ma soif n'a pas été étanchée. Ce sera mon plus gros reproche : trop court.

    Alors en référence au tube mythique, je concluerai par "I Can't get no satisfaction".


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  • Je suis une légende

     

    I am Legend de Richard Matheson

     

    Né en 1926, Richard Matheson a débuté une carrière de journaliste avant de se tourner vers l'écriture. Il a acquis sa renommée dans le monde de la science-fiction grâce à deux romans devenus des classiques du genre : Je suis une légende et L'homme qui rétrécit, tous deux adaptés au cinéma.

     

    Je Suis Une Légende - Matheson

     

     

    Résumé :

     

    Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Des Vampires !

     

    Chaque nuit, ces vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde de visages familiers : ses anciens voisins et même sa propre femme. 

     

    Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon avis

     

    Ce roman est loin d'être une simple histoire de vampires.  Certes, le thème du vampirisme est présent, mais exploité de manière bien différente des herzats de Bit-Lit actuels et souvent purement commerciaux. Matheson donne un fondement scientifique (bactériologique) à ce fléau et n’explique pas l’existence des vampires «fantastiquement». Différent également de son illustre aîné «Dracula» de Bram Stoker, quant à sa finalité. Dans "Je suis une Légende" l’enjeu ne se cantonne pas à procurer des frissons ou de conter une histoire qui sera une référence du genre. Non, Matheson nous invite à une réflexion sur la différence, sur la définition et les contours de la norme ou de la normalité. Il nous brosse également le magnifique portrait d’un homme confronté à la solitude la plus absolue.

     

    Un roman qui dépeint des sentiments de frustration et d’angoisses, et qui nous offre aussi quelques moments moment d’espoir (la présence du chien). L émotion est omniprésente, parfois très poignante.

     

    Matheson c’est aussi une belle maîtrise qui donne de la profondeur à son roman sans le moindre artifice ou sophistication. Une plume en fait assez sèche et simple qui reflète parfaitement l’ambiance unique de ce roman. Un exercice difficile en soi quand on pense à son efficacité et le lot d’émotion qu’il éveille.

     

    Bref, c’est un classique très prenant qui fut l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins fidèles.



    Informations concernant l'oeuvre :


    Je suis une légende nommé livre de vampire du siécle


    "Je suis une légende vient d'être nommé roman de vampires du siècle par la Horror Writers Association. Devant un jury notamment composé du spécialiste ès vampire Leslie S. Klinger, le livre de Richard Matheson, publié en 1954, est sorti vainqueur. Je suis une légende, a remporté la compétition face à d'autres poids lourds comme Anne Rice ou Stephen King. Aucune trace de Twilight, la saga de Stephenie Meyer écoulée à plus de 100 millions d'exemplaires... "


    La suite de l'article.



    Et aussi...

    La Critique de Fant'Asie

    La Critique de Psychovision

    La Critique sur noosfère

    La Critique sur Scifi-Unverse






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